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Fédération des associations et clubs UNESCO : Redynamiser les clubs pour une meilleure contribution au développement

Publié le vendredi 1er août 2008 à 11h02min

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Le comité exécutif transitoire de la Fédération des associations et clubs UNESCO du Burkina Faso a animé, le 31 juillet 2008 à Ouagadougou, une conférence de presse sur la relance des activités des clubs.

"Ces dernières années, pour diverses raisons internes et externes, les clubs UNESCO du Burkina Faso connaissent une évolution en dents de scie, et aujourd’hui, nous nous retrouvons à la croisée des chemins", telle est la déclaration du commissaire général du comité exécutif transitoire, Gabriel Aimé Diasso, lors de la conférence de presse sur la relance des activités des clubs UNESCO du Burkina Faso.

La Fédération des associations et clubs UNESCO du Burkina Faso (FEBACU) créee en 1985 a connu des heures de gloire pour sa contribution à la construction de la paix à travers l’éducation, la science, la culture et la communication. Aux dires de M. Diasso, la FEBACU est l’une des fédérations nationales les plus en vue, fait partie des 4 meilleures mondiales et a reçu des distinctions tant au niveau national qu’international. Au constat d’une certaine léthargie au sein des clubs, un congrès s’est tenu en mars 2008 à Loumbila, dont la principale recommandation a été de marquer une halte pour mener une réflexion prospective et entreprendre les démarches en vue de leur donner un souffle nouveau et redorer le blason du mouvement.

Le comité transitoire a alors été mis en place pour un mandat d’un an avec pour missions, d’élaborer un répertoire général des anciens leaders des clubs, refondre les textes, reconstituer le patrimoine et les partenariats institutionnels et mener des réflexions sur les possibilités et stratégies de formation des membres ainsi que la nouvelle politique de la FEBACU.

"Ces cinq missions ont été déclinées par le comité exécutif transitoire en plan d’action dit de restructuration et de dynamisation des clubs UNESCO du Burkina Faso", a indiqué M. Diasso. Il a tenu à rassurer les militants que le comité transitoire demeure dans la démarche des missions à lui confiées.

Les six commissaires se considèrent comme un groupe de facilitateurs et comptent entreprendre des actions de mobilisation des membres actifs, des anciens et des personnes-ressources car pour eux, le succès de la relance en dépend.
La relance est-elle consécutive à une crise interne ? Non ! ont rétorqué les animateurs. 30 ans après la naissance de la FEBACU, il est temps, selon M. Diasso, de recadrer les choses pour être plus efficace.

Le souci du comité exécutoire est d’élargir les débats à tous ceux qui sont mus par l’idéal de l’UNESCO et d’aboutir à une convergence des vues. "Nous comptons créer des ponts entre toutes les générations". Aussi, appel est lancé à tous ceux qui ont animé ces clubs à certains moments, à prendre part à cette restructuration en tant que personnes-ressources.Le plan d’action paraît trop ambitieux pour un bureau provisoire, ont relevé les journalistes. Les animateurs avouent être là, sur proposition des congressistes de mars 2008 et n’entendent pas se faire élire au congrès prochain, qui sera d’ailleurs celui de la restitution. Ils comptent œuvrer en toute neutralité pour mener à bien leur mission.

Assétou BADOH

Sidwaya

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