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Amélioration du climat des affaires au Burkina Faso : Avocats et notaires s’imprègnent des nouvelles mesures

Publié le jeudi 24 juillet 2008 à 12h57min

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La Maison de l’entreprise a organisé, le mercredi 23 juillet 2008 à Ouagadougou, une rencontre d’information et d’échanges avec les avocats et les notaires, sur les nouvelles dispositions visant à améliorer le climat des affaires au Burkina Faso.
Porter à la connaissance des avocats et des notaires les mesures nouvelles initiées par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, particulièrement pour ce qui concerne l’indicateur "Création d’entreprises".

Tel est l’objectif de l’atelier du 23 juillet 2008 animé par des responsables du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, de la Maison de l’entreprise, du programme Doing Business Better in Burkina Faso, de la direction générale des impôts et du ministère de la Justice. Selon le directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso, Issaka Kargougou, depuis 2004, des réformes ont été introduites sur de nombreux indicateurs afin d’améliorer le climat des affaires.

"Le gouvernement a pris des mesures pour simplifier les formalités de création d’entreprise, attirer les investisseurs pour impulser le développement", a expliqué Lancina Ki, directeur général de la promotion du secteur privé au ministère en charge du Commerce. Pour l’amélioration du climat des affaires, l’Etat a sa partition à jouer et les acteurs privés ont aussi la leur. "Si nous voulons que les formalités soient accélérées, il faut aussi que les acteurs privés contribuent. Donc, il faut informer pleinement les avocats et les notaires qui assistent les entreprises pour leurs formalités administratives", a poursuivi M. Ki.

Le programme Doing Business Better in Burkina Faso a été lancé par la société financière internationale, filiale de la Banque mondiale. Son représentant Alain Traoré a expliqué que le programme a pour but l’assistance technique en vue d’améliorer l’environnement des affaires. Depuis 2004, la Banque mondiale publie un rapport Doing Business qui mesure la qualité des affaires dans le monde. De 2004 à 2006, le Burkina était classé 154e sur 155 pays. Mais son classement a évolué positivement pour atteindre en 2008 161e sur 178 pays. "Ce n’est pas mal, mais beaucoup reste à faire", a relevé M. Traoré.

Le climat des affaires est un facteur déterminant pour la création d’entreprises et le développement économique. Selon les estimations du rapport Doing Business, l’amélioration de la prévisibilité des politiques peut augmenter de plus de 30 % la probabilité de nouveaux investissements.

Partant de ces arguments, le gouvernement a entrepris une série de réformes visant à créer un environnement propice au développement de l’initiative privée. Parmi les mesures récentes figure la création des Centres de formalité des entreprises (CEFORE), du Centre de facilitation des actes de construire (CEFAC), du guichet unique pour la délivrance des titres fonciers, des Centres de gestion agrées (CGA), du Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O), un nouveau code du travail, la révision de certaines dispositions du code des impôts. De janvier 2006 à juin 2008, 7 033 nouvelles entreprises ont ainsi été créées au Burkina Faso à la faveur des réformes entreprises.

Bachirou NANA

Sidwaya

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