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Zone d’activités diverses (Phases II) : Hommes d’affaires à vos bourses

Publié le vendredi 11 juillet 2008 à 12h02min

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Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou, a procédé au lancement des travaux de la deuxième tranche de la Zone d’activités diverses (ZAD II). C’était le jeudi 10 juillet 2008, sur le site du projet sis boulevard Tensoba (route circulaire), non loin du SIAO. L’opération de viabilisation, estimée à 9 milliards de francs CFA, va permettre de dégager 323 parcelles pour les opérateurs économiques.

Ouagadougou se métamorphose à vu d’œil. Les projets d’urbanisation de la capitale du Pays des hommes intègres se succèdent les uns aux autres. Monuments par-ci, échangeur par-là, la zone d’activités diverses ZAD I. Puis Ouaga 2000 ; la zone d’activités commerciales et administratives (ZACA). Des projets qui accouchent parfois dans la douleur, sur fond de désagréments. On a encore en mémoire les tumultes du projet ZACA quand il s’est agi de négocier le départ des habitants du quartier Zangouétin, site dudit projet. Des résidents refusaient de quitter les lieux.

Bref, comme une termitière vivante, Ouagadougou ajoute de la terre à la terre, elle se modernise. Et voici la ZAD II en gestation. Le jeudi 10 juillet dernier, le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou, devant un parterre d’hommes et de femmes d’affaires, a lancé les travaux de viabilisation de la deuxième tranche de la ZAD.

Cette zone est située à la lisière du boulevard Tensoba, au sud du village artisanal dans l’arrondissement de Bogodogo. Pour la petite histoire, l’Etat a attribué à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), au Sud de la ville de Ouagadougou, un terrain de 151 hectares dont 29 hectares ont été destinés à l’édification, en 1980, de la gare routière internationale (Ouagarinter).

La superficie restante a été classée en zone d’aménagement spécial par décret n°93-368/PRES/MICM en date du 25/11/1993. Une première tranche de 40 hectares a été aménagée et a permis de dégager 135 parcelles viabilisées. Elles ont été mises à la disposition des opérateurs économiques sous forme de cession directe ou location vente.

La ZAD qui était née a offert un espace aux hommes d’affaires pour le développement de leurs activités économiques. Avec le lancement des travaux de la ZAD II jeudi dernier donc, c’est une superficie d’environ 46 hectares qui sera aménagée au bout de 18 mois.

Ce qui permettra de dégager 323 parcelles de taille variant entre 400 m2 et 10 000 m2. Le coût global de la mise en œuvre de cette opération est évalué à 9 296 990 042 FCFA TTC. Les travaux seront entièrement réalisés sur financement propre de la CCI-BF à partir des recettes issues de la précommercialisation des parcelles (cf. encadré).

Pour le ministre Mamadou Sanou, ce projet constitue un espoir pour l’économie de notre pays, et répond aux besoins des opérateurs économiques de disposer d’espace pour mener leurs activités. Déjà, des hommes d’affaires se bousculent aux portillons de la Chambre de commerce. Le directeur général de la CCI-BF, Franck Tapsoba, a laissé entendre qu’à la date du 30 juin dernier, son institution a enregistré plus de 700 demandes.

Agnan Kayorgo


Une idée sur les tarifs des parcelles

La précommercialisation des parcelles est faite sur la base de deux options dépendant de leur emplacement. Pour la première option, le règlement de la valeur des parcelles situées en bordure du boulevard Tensoba est comptant.

Ceux qui optent pour le second mode de règlement pour des parcelles non situées sur le boulevard, ont la possibilité soit de régler la totalité de la valeur du terrain souhaité, soit de payer selon l’échéancier ci-dessous :

de juin 2008 à septembre 2008 : 50% de la valeur de la parcelle souscrite ;
le reliquat payable en 4 tranches ne doit pas excéder une année : décembre 2008 : 12,5% ; mars 2009 : 12,5% ; juin 2009 : 12,5% ; septembre 2009 : 12,5%.

A.K.

L’Observateur

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