A sa sortie d’audience, celui-ci a indiqué à la presse qu’il était venu rendre une visite de courtoisie au Premier ministre Tertius Zongo. "Nous avons l’habitude de rendre une visite de courtoisie aux autorités de plusieurs pays de la sous-région. Nous sommes un groupe de télécommunications qui est assez présent dans la sous-région, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali, en Guinée. Il y a beaucoup de problèmes dans les télécommunications qui sont des problèmes internationaux dont l’acheminement du trafic qui méritent qu’on fasse un large tour d’horizon de la situation dans la sous-région...", a-t-il souligné.

A en croire celui-ci, les pays africains sont dépendants de la possibilité de connectivité internationale et non de France Télécom. Des pays comme le Burkina Faso, la Centrafrique, le Niger, du fait de leur enclavement, n’ont pas un accès direct au cable sous-marin, selon lui. Tous ces pays qui n’ont pas cet accès doivent, à son avis, soit générer un accès au cable sous-marin par d’autres pays ou à travers des capacités satellitaires alors qu’en ce moment le marché du satellite est très dense. "Une de nos options est d’aider les différents pays à trouver davantage des capacités satellitaires pour améliorer la connectivité et faciliter le développement de l’Internet, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes...", a-t-il noté.

Le vice-président exécutif international Afrique, Moyen-Orient et Asie de France Télécom a affirmé que le Premier ministre est un homme qui connaît bien le secteur des télécommunications. Marc Rennard a dit que son entretien avec le chef du gouvernement a porté aussi sur le développement de l’économie en général et des relations entre le pays et l’environnement international.

Etienne NASSA

Sidwaya