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Le vice-président de COTECNA Inspection S-A chez Tertius Zongo : “On ne peut pas exclure la possibilité qu’il n’y ait quelques brebis galeuses”

Publié le jeudi 19 juin 2008 à 18h55min

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Le Premier ministre, Tertius Zongo, a reçu en audience, le 18 juin 2008 à Ouagadougou, le vice-président COTECNA Inspection S-A, Marco Franchi. La question des dysfonctionnements au sein de la structure a été abordée au cours de cette audience.

“Dans le cadre des échanges très francs, nous avons abordé le sujet des éventuels dysfonctionnements au sein de COTECNA avec le Premier ministre, Tertius Zongo”. Ces propos sont du vice-président de COTECNA Inspection S-A, Marco Franchi, à sa sortie d’audience, le 18 juin 2008 à Ouagadougou avec Tertius Zongo.

Selon M. Franchi, venu de Genève (Suisse) du siège de COTECNA, “le travail sur l’inspection à destination qui nous a été confié a été mis en place d’une manière très rapide. Il a fallu engager une centaine de personnes et former les gens”. Et de poursuivre qu’on “ne peut pas exclure la possibilité qu’il y ait quelques brebis galeuses, raison pour laquelle nous sommes là pour pallier tous ces problèmes s’ils existent vraiment et si elles sont avérées”.

Avant tout, Marco Franchi a confié que le premier motif de sa visite est de remercier le Premier ministre et celui des Finances de la confiance qu’ils ont accordé au groupe COTECNA en renouvelant la convention qu’ils ont avec le Burkina Faso à l’appel d’offres de l’année dernière sur la vérification des marchandises. “Nous avons apprécié l’honnêteté et la franchise de leurs propos, chose qui n’est pas monnaie courante et s’inscrit tout à fait dans le cadre du partenariat que nous avons avec l’administration burkinabè en général”, a indiqué Marco Franchi. A propos des mécontentements de certains douaniers et de commerçants de COTECNA, M. Franchi, tout en rigolant, a souligné que le rôle de COTECNA est comme celui d’un gendarme au bord de la route avec un radar et le jour où la structure filera le parfait amour avec les opérateurs économiques, elle ne sera plus du tout efficace. A entendre M. Franchi, cette critique est faite à COTECNA dans tous les pays où l’institution intervient.

Le vice-président de COTECNA Inspection S-A a relevé qu’il n’y a pas de différend entre la structure et les autorités burkinabè. “Le Premier ministre nous a fait une critique, nous sommes là pour faire un travail technique interne, prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter ou supprimer ces problèmes s’ils existent. Ce sera au gouvernement d’en tirer les conclusions et d’apprécier le travail qui a été fait”, a mentionné Marco Franchi.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya

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