A sa sortie d’audience, le ministre malien a souligné deux (2) points essentiels qui auraient été au centre du tête-à-tête d’environ une heure avec le président Blaise Compaoré.

Le premier point, selon Mocktar Ouane, est relatif aux points de vue identiques des deux (2) présidents (malien et burkinabè) sur les problèmes et les défis qui se posent dans l’espace sahélo-sahélien.

“Les deux (2) chefs d’Etat partagent également la même approche pour faire face efficacement à ces défis multiples et complexes. Approche qui selon eux, doit être globale, intégrée et solidaire”, a précisé le ministre Mocktar Ouane.
Le diplomate malien a poursuivi que dans cette perspective, le président Amadou Toumani Touré a proposé de tenir une conférence qui permettrait aux pays concernés d’examiner la question et dégager les solutions qui seyent. Il a ajouté : “Tous les chefs d’Etat des pays concernés ont donné leur accord pour participer à la conférence qui se tiendra à Bamako dans les tout prochaines semaines.”

Quant au second point, il concerne “les relations anciennes, fortes et confiantes qui existent entre le Mali et le Burkina Faso”, a fait savoir M. Ouane avant de signifier que “la qualité des relations personnelles existant entre le président Blaise Compaoré et le président Amadou Toumani Touré sont des relations d’estime, de confiance et d’amitié”.

A la question de savoir si la question des réfugiés touaregs maliens sur le territoire burkinabè a été évoquée au cours de l’audience, le ministre malien a dit ceci : “Nous avons entendu parler à la presse de cette question sans que les services compétents maliens ne puissent le confirmer ni même que les autorités locales ou traditionnelles de notre pays ne puissent l’attester. Le moment venu, les gouvernements des deux (2) pays pourront examiner de façon avancée, cette question”.

Alban KINI (alban_kini@yahoo.f)

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