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"Les fantasmes de l’esprit" est un roman initiatique de Rigobert Tiendrébéogo et qui a été coproduit par le Dr A. M. Kaufmant dans la revue "Psychanalyse et traditions" de l’Harmattan. L’écrivain burkinabè est maintenant à la recherche de partenaires et de soutiens financiers pour reprendre en version unique, "Les fantasmes de l’esprit".

Dans sa forme initiale de la revue "Psychanalyse et traditions" de l’Harmattan, l’ouvrage s’intitule "Parlêtre, Mon frère". C’est une œuvre du Groupe de recherche et d’application des concepts psychanalytiques et psychiatriques en Afrique francophone (GRAPPAF) dont le fondateur est Dr Y. Kaufmant. Dans la rubrique "Art africains", a été édité le roman initiatique du Burkinabè Rigobert Tiendrébéogo.

C’est un essai littéraire d’une centaine de pages et qui rend compte du témoignage de la vie d’enfance à celle d’adolescence de l’auteur. "Depuis mon enfance, j’ai été hanté et c’est cela même qui m’a poussé à écrire. Je vis les situations en rêves toujours avant de les voir dans la réalité", s’exprime-t-il. L’œuvre littéraire de Rigobert Tiendrébéogo est un récit de sa propre vie qui plonge le lecteur dans le monde du visible et de l’invisible, de cette cohabitation entre l’être humain et des "esprits" : "Quelque chose m’a rendu si bizarre, si mystérieux et si fort parfois, jusqu’à ce que je découvre que j’étais guidé par des phénomènes extraordinaires du genre paranormaux".

L’auteur décrit comment il a été "malmené" au cours de cette vie, très incompris de son entourage. Pourtant, témoignera-t-il, ses rêves prémonitoires se révélaient être une réalité plus tard : le décès de son père lui fut révélé douze jours à l’avance en songe prémonitoire. Il dit également avoir vu venir l’entretien pour la parution de cet article. A travers son écrit, Rigobert Tiendrébéogo pense pouvoir aider ceux qui vivent la même situation que lui : "Je désire devenir un conseiller mystique de cette volonté parasociologique mise à la responsabilité des hommes pour qu’ils prennent en compte leurs propres forces invisibles en vue de la réalisation de leur destinée".

Pour ce faire, l’écrivain est à la recherche d’un éditeur pour reprendre en version unique les "Fantasmes de l’esprit". Pour lui, le roman dans sa version première éditée à Paris ne peut être à la portée de la bourse des Burkinabè. C’est la raison pour laquelle l’écrivain souhaite le rééditer au Burkina. Cependant, il est actuellement confronté à des problèmes financiers et souhaite l’aide de tout un chacun.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)

Sidwaya

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