Lancé en septembre 2007, le programme intérimaire de la filière mangue du PAFASP résulte des volontés conjuguées du gouvernement burkinabè et de la Banque mondiale. Renfermant plusieurs activités (accroissement des rendements des vergers, lutte contre les maladies et la pression parasitaire…), ce projet ambitieux vise à soutenir la mise en œuvre de microprojets des promoteurs pour accroître l’offre de produits exportables de qualité en matière de production locale de mangues .

Après six mois de mise en œuvre, les promoteurs de ce programme ont jugé nécessaire de lever le pied pour faire un bilan à mi-parcours. « Cette initiative a pour but d’évaluer le taux d’exécution des actions inscrites dans le plan d’action du programme intérimaire et d’identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre des actions », a signifié le représentant du coordonnateur national du PAFASP, Yacouba Diallo, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

Au cours de cette rencontre, la trentaine de participants (producteurs, commerçants, chercheurs, exportateurs…) ont ferraillé dur en travaux en plénière. Ceux-ci ont non seulement suivi des communications sur des thèmes comme la lutte contre la mouche de fruits mais ont aussi échangé à bâtons rompus sur les pistes à dégager pour améliorer et professionnaliser la production de mangues au Burkina et pour booster l’exportation vers des pays africains (le Niger par exemple) et européens (France, Belgique…).

Avec pour grand objectif de contribuer à l’exportation de 2 000 tonnes de mangues pour la campagne 2008-2009, le programme intérimaire est exécuté pour la période 2007-2008 sous la supervision de l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA) et de l’APROMAB. Ce projet porteur permettra à terme d’avoir une base de données sur la filière mangue en pleine expansion au Burkina Faso.

Kader Patrick KARANTAO

Sidwaya