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62e session ordinaire de l’AG de l’ONU : Le Burkina Faso s’approprie les conclusions

Publié le vendredi 16 mai 2008 à 11h05min

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La traditionnelle rencontre annuelle consacrée à la restitution des conclusions de la session de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONU et qui regroupe les hauts fonctionnaires onusiens en poste au Burkina et des cadres de l’administration publique a eu lieu les 15 et 16 mai 2006 à Ouagadougou.

L’atelier de restitution dont l’ouverture était présidée par madame Minata Samaté, ministre délégué chargé de la Coopération régionale, était placé sous le thème de « La problématique des changements climatiques et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement : Etats des lieux et responsabilisation des acteurs ». Un thème « pertinent », selon le ministre Samaté, l’atelier se tenant « dans un contexte international marqué par la flambée des prix des produits pétroliers, des denrées alimentaires de base et par les bouleversements provoqués par les changements climatiques ». Pertinent donc, « la question des changements climatiques n’est pas seulement un problème environnemental », mais est « intimement liée à celle du développement ».

Il est « urgent » d’en faire une priorité, car, « les défis climatiques et leurs conséquences sont, entre autres, la baisse récurrente des pluies et l’élévation des températures, les inondations, les typhons, la baisse des rendements agricoles et des ressources en eau, l’augmentation de la virulence des gammes et la recrudescence des maladies, la perturbation du métabolisme chez les plantes... ». Les changements climatiques font également « peser une menace sans précédent sur la sécurité alimentaire », et, « il faut une mobilisation de la communauté internationale pour les combattre sur tous les fronts, notamment sur celui de la réduction des concentrations des gaz à effets de serre et le réchauffement climatique ». Le Burkina Faso est « prêt » à apporter sa part contributive à ce débat, afin que la bataille pour l’atteinte des OMD soit « gagnée ».

Avant madame Samaté, le coordonnateur résident a.i du système des Nations unies au Burkina, le docteur Amidou Baba Moussa, avait lui aussi situé « l’importance du thème et le défi qu’il constitue pour le XXIe siècle et pour l’humanité ». La conférence de Bali tenue en décembre 2007, a, de ce fait, « suscité une plus grande prise de conscience, et a dégagé des approches de solutions pour lutter contre l’impact des changements climatiques ». Et de souhaiter que les échanges de l’atelier soient « fructueux » et permettent « de dégager des recommandations pour mieux orienter nos actions ».

Quant à l’ambassadeur Michel Kafando, représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations unies, il a indiqué à la presse que, face « aux effets pervers des changements climatiques... nous devons avoir des programmes qui vont donner un coup de fouet à notre développement ».
A noter qu’au cours de cet atelier, les échanges vont porter, entre autres, sur les dimensions internationale et nationale du thème ainsi que le mandat du Burkina Faso au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent dudit Conseil.

Boubakar SY
magnansy@yahoo.fr

Sidwaya

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