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Le sac de 50 kg de riz à 19 000 F CFA à Ouagadougou !

Publié le vendredi 9 mai 2008 à 12h06min

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Où allons-nous avec la hausse des prix des produits de grande consommation ? Difficile de répondre. La tendance actuelle est plus qu’inquiétante. Ceux qui ont eu la chance ou la malchance de faire un tour, ces derniers jours du côté des boutiques pour s’approvisionner en riz ont certainement constaté une nouvelle hausse des prix de cette denrée.

Le sac de 50 kg de cette céréale, atteindrait 19 000 F CFA chez de nombreux revendeurs. Lorsque le client tente tout marchandage, la réponse du commerçant est pleine de dédain : "C’est le prix comme ça".
Le client n’a pas le choix(...) car des boutiques-témoins seraient actuellement, pour la plupart en tout cas, en rupture de stocks.

Certains Ouagalais se demandent si ces fameuses boutiques-témoins ne seraient pas de mèche avec les commerçants véreux pour "égorger" les consommateurs. L’on se demande également ce qui peut justifier les hausses quasi quotidiennes du prix du riz pourtant entré sur le territoire burkinabè sans les taxes de douane. Pendant que l’Etat fait des sacrifices à travers l’exonération de plusieurs taxes sur les produits de première nécessité tels que le riz, de commerçants cherchent purement et simplement à réaliser des bénéficies de plus de 100%.

Cela est vraiment dommage. Nous osons espérer qu’ils ne pousseront pas des consommateurs jusqu’au bout, c’est-à-dire à un niveau où ceux-ci ne seront plus à mesure de s’acheter le riz.

Dans ce cas de figure, les vieux démons, notamment les velléités de violence et de pillage, peuvent surgir. Les commerçants ne doivent pas oublier cette autre possibilité qui peut leur être fatale et menacer sérieusement la stabilité sociopolitique. A bon entendeur salut


* Vie chère : les petits gestes comptent

Pour contrer le phénomène de la vie chère, l’Association nourrissons-les (ANL) a développé une stratégie de proximité pour offrir à de nombreuses personnes dans la précarité, les moyens nécessaires à s’offrir un repas à travers des activités rémunératrices de revenus. S’appuyant sur les réalités économiques des zones concernées, l’ANL a vite soutenu les initiatives locales dans les périphéries urbaines où des poches de pauvreté sont comme des résistances à toutes les politiques de développement de la ville. Pour démarrer une affaire, des personnes n’avaient besoin que d’un coup de pouce pour transformer leur vie.

L’ANL a su faire ce geste qui sauve à l’endroit des jeunes, des femmes et des hommes déstabilisés par le choc pétrolier. Vie chère ? Si elle paraît aujourd’hui une pandémie, l’ANL au secteur n°27 semble trouver un remède et à sa suite, plusieurs entreprises ont compris que le plus petit geste peut compter dans la lutte contre la vie chère au local, si nous voulons bien nous défaire de nos égoïsmes

Sidwaya

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