Organisé au profit des transporteurs, des gestionnaires de parcs de véhicules et des chauffeurs de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, cet atelier a pour objectifs, de contribuer au renforcement de leur capacité de gestion, et d’améliorer leur compétitivité face à la concurrence grandissante dans la sous- région.

Bertin Ouédraogo, directeur de la normalisation et du contrôle, qui a représenté le directeur général des transports terrestres et maritimes à la cérémonie d’ouverture, a déclaré que l’importance des transports, notamment les transports terrestres, n’est plus à démontrer. “L’activité des transports intervient dans plusieurs sphères de la vie économique et sociale de notre pays et les services de transport représentent aujourd’hui une condition permissive pour la réalisation de la mobilité des personnes et des biens, aussi bien au sein des unités de production qu’en direction des lieux de distribution et d’échanges ”, a-t-il laissé entendre.

Il a poursuivi en affirmant que les diagnostics effectués sur le secteur des transports routiers ont mis en exergue un certain nombre de dysfonctionnements caractéristiques. “La profession de transporteur routier de manière générale est confrontée à un manque crucial de formation technique et professionnelle appropriée, ce qui limite considérablement sa performance dans le soutien de l’économie nationale”. L’atelier de Bobo, qui entre dans le cadre du deuxième programme sectoriel des transports, vient donc pour appuyer les acteurs du transport. Les participants plancheront pendant 72 heures sur : la gestion technique et logistique du parc des véhicules de transport public, la gestion commerciale et le financement de l’activité de transport public routier.

La formation qui se déroulera en deux sessions permettra aux participants :
 de s’imprégner davantage de l’organisation logistique et des règles de gestion technique, commerciale et financière de leurs activités,
 de renforcer la capacité des acteurs au regard des opportunités d’affaires à saisir,
 de créer chez eux l’esprit d’entreprise,
 d’avoir une assistance technique qui va leur permettre de tirer bénéfice de leurs opérations.
M. Ouédraogo a exhorté les séminaristes à être assidus “vu l’importance de la formation" qui est assurée par le Centre international de formation et de management (CIFOM) à travers son directeur Bienvenu Achille Ki.

Clarisse HEMA
Rafik_amos@yahoo.fr

Sidwaya