Les chefs d’Etat-major des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veulent se rendre davantage efficaces et opérationnels. En vue de marquer le début des travaux de la manœuvre du bataillon logistique de la Force en attente de la CEDEAO (FAC), une conférence de planification initiale s’est tenue, lundi 28 avril 2008 à Ouagadougou. La conférence est suivie d’une reconnaissance terrain de la zone de manœuvre. De l’avis du chef d’Etat-major général des armées du Burkina Faso, le général Ali Traoré, "à cette étape qu’est la planification initiale, il s’agit d’effectuer une reconnaissance terrain de la zone de manœuvre, d’identifier les tâches essentielles et de s’accorder sur les grandes articulations de l’action à mener".

La manœuvre du bataillon logistique de la FAC est prévue pour être jouée en mars 2009. Selon le général Ali Traoré, la décision d’organiser un exercice pour la certification du bataillon logistique du groupement de Forces de la FAC a été prise en mars 2006 à Abuja au Nigeria. C’était lors de la 18e session du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO.

Par la suite, le Burkina Faso a été désigné pour abriter l’exercice. Cela grâce à sa position centrale vis-à-vis des autres pays membres de la communauté. Pour le général Traoré, le choix pour abriter l’exercice est une "décision qui, non seulement honore notre pays mais suscite également un enthousiasme et une fierté légitime au sein des forces armées nationales".

De son côté, le chef d’Etat-major du groupement de forces de la FAC, le général Hassan M. Lai, la rencontre de Ouagadougou marque une marche historique de l’évolution de la CEDEAO. Ceci, d’autant plus que la réunion, selon lui, permettra entre autres, d’avoir les directives de l’exercice, de se situer quant aux localités exactes pour la concrétisation de l’exercice. Le programme triennal 2007/2009 d’activités de formation intense des cadres et des troupes de la FAC est une réponse avisée du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO. C’est à la volonté des plus hautes autorités de la CEDEAO d’honorer un de leurs engagements stratégiques. Celui de mettre à la disposition de la Force africaine en attente à l’horizon 2010, une brigade opérationnelle de six mille cinq cents (6 500) hommes prêts à s’engager sur les théâtres d’opération de soutien à la paix. Pour cette année 2008, l’effort est mis sur l’accroissement des capacités logistiques pour une meilleure prise en compte de tout l’environnement opérationnel de la FAC.

Alban KINI

Sidwaya