Présidé par Luc Adolphe Tiao, président du CSC, qui avait à ses côtés d’éminents hommes de médias, cet atelier de restitution, bien qu’ayant apprécié la qualité du travail effectué par le Pr Poussy Sawadogo, n’en a pas moins relevé quelques lacunes et insuffisances qu’il faut combler, pour donner tout son caractère scientifique à l’œuvre. C’est que le sujet est d’importance, si tant est qu’il s’agissait, selon M. Tiao, de "jeter un regard critique sur l’exercice de la liberté de la presse, afin d’en tirer des leçons et formuler des recommandations à tous ceux qui sont impliqués dans l’encadrement et le fonctionnement des médias".

Dans cette optique, même si l’étude est remontée jusqu’aux origines de l’exercice de la liberté de la presse au Burkina Faso (époque coloniale) et a jeté un regard critique et analytique de l’exercice de cette liberté jusqu’à nos jours, les participants à l’atelier ont noté "l’absence des termes de référence de l’étude", qui auraient permis "de mieux appréhender le contexte et les objectifs de l’étude".

Aussi, "l’orientation scientifique de l’étude, plutôt, marquée par moment par l’absence de recul du consultant par rapport à l’objet de l’étude, et une excessive apologie aux acteurs de la IVe République comme ayant été les catalyseurs de la liberté de la presse au Burkina Faso", a été relevée. Ils ont aussi noté "l’absence de la démarche méthodologique" qui ne "facilite pas la compréhension de certaines analyses contenues dans l’étude".

Des critiques dont le consultant a reconnu "la pertinence" et s’est "engagé" à mettre "toutes les personnes ressources à contribution pour l’enrichissement ultérieur de l’étude".

Boubakar SY
magnansy@yahoo.fr

Sidwaya