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Lutte contre la désertification : Le Japon débourse plus d’un milliard et demi

Publié le lundi 14 juin 2004 à 10h29min

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Un milliard 536 millions de francs CFA, tel est le montant d’un don que le Japon a fait au Burkina Faso pour le projet « Réhabilitation et renforcement des capacités du Centre national de semences forestières et de quatre antennes régionales de semences forestières ». Cela a fait l’objet d’une cérémonie d’échange de notes le 10 juin 2004 à Ouagadougou.

Du 9 au 11 juin 2004, l’ambassadeur du Japon auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan, Yuji Kurokawa, était en visite de travail à Ouagadougou. Au nombre des activités qui étaient inscrites à son agenda, il y avait la signature de l’échange de notes relatif au projet de « Réhabilitation et de renforcement des capacités du Centre national de semences forestières et de quatre antennes régionales de semences forestières ».

Les notes ont été signées, pour la partie japonaise, par le diplomate nippon, Yuji Kurokawa, et pour la partie burkinabè par le ministre d’Etat burkinabè, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, en l’occurrence Youssouf Ouédraogo. Trois cent vingt et un millions de yens, soit un milliard cinq cent trente-six millions de francs CFA, tel est le montant dont le Burkina Faso a bénéficié du Japon par cet échange de notes du 10 juin 2004. Ce don, qui sera échelonné sur deux ans, est destiné à l’aménagement des équipements d’études et de production des semences, des plants et au renforcement des capacités du Centre national des semences forestières et de ses antennes de Dori, Fada-N’Gourma, Kaya et Bobo-Dioulasso.

Une coopération dynamique et diversifiée

A l’occasion de cette cérémonie, les deux personnalités ont passé en revue le bilan de la coopération entre le Japon et le Burkina Faso. Après l’échange des notes, le ministre d’Etat Youssouf Ouédraogo a salué l’excellence de la coopération entre notre pays et le Japon. Selon lui, elle est dynamique et diversifiée, car se déployant dans plusieurs domaines tels que l’aide alimentaire, l’éducation, la santé, l’eau et l’environnement.

Le diplomate japonais, Yuji Kurokawa, a indiqué à son tour que ce don est un soutien aux initiatives du gouvernement burkinabè dans la lutte contre la désertification qui, en occasionnant la disparition de la forêt, entraîne la stérilisation de la terre et aggrave la pauvreté des populations en les contraignant à l’exode vers d’autres régions. En rappel, Yuji Kurokawa a déclaré que le cumul des dons faits par le gouvernement japonais au Burkina Faso, avec le dernier échange de notes, s’élève à 23 milliards de yens, soit environ 111 milliards de francs CFA depuis 1979.

Hamidou Ouédraogo
Observateur Paalga

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