17 groupes, 150 artistes, 16 concerts prévus à Ouagadougou et dans sept autres villes . Tels sont quelques chiffres importants de la XVIe édition du festival de musique jazz « Jazz à Ouaga », prévu du 25 avril au 03 mai 2008.

Pour mieux informer les journalistes et l’opinion publique sur l’organisation de l’évènement, le comité d’organisation, présidé par Jean-Marie Djiguimdé, a animé une conférence de presse le samedi 12 avril 2008 à l’hôtel Silmandé. Le thème de Jazz à Ouaga 2008 est « Le jazz dans la cité : un facteur de développement local ». Une matière à réflexion jugée judicieuse par monsieur Djiguimdé. « Notre stratégie : construire dans la durée, conquérir de nouveaux publics, décentraliser, car c’est cela qui conditionne le développement culturel durable » a-t-il ajouté.

Cette année, le festival enregistre des innovations parmi lesquelles jazz performance. Selon le trésorier de l’association Jazz à Ouaga, Anselme Sawadogo, jazz performance, un concours initié pour détecter de nouveaux instrumentistes, va mettre en lumière six groupes. Les meilleurs groupes de la compétition recevront leur prix : 1 000 000 F CFA pour le premier, 650 000 pour le deuxième et 350 000 F CFA pour le troisième.

Côté concerts, six artistes burkinabè, choisis sur une vingtaine de candidatures, vont défendre la musique du Faso. Ce sont entre autres Bil Aka Kora, Baowendsom (un nouveau), Max Ray Ibrango, Dicko fils, Eugène Kounker. Côté international Ba Cissoko, les Woody, Etienne MBappé seront les grandes attractions de Jazz à Ouaga. Cette année, la caravane du jazz traversera les villes de Ouahigouya, Yako, Kaya, Zorgho et Pô.

Alassane KERE

Sidwaya