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Warren Boureima Saré, photographe : Une vitrine internationale de la photographie burkinabè

Publié le mercredi 16 avril 2008 à 10h25min

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Il n’est plus à présenter au niveau national. Passionné de la photographie depuis son enfance, l’homme en a fait son métier. Aujourd’hui, il se bat pour donner une identité internationale à la photographie burkinabè.

Warren Boureima Saré est l’un des photographes burkinabè les mieux formés et expérimentés. Il a parfaitement appris à capter les images à travers divers stages et formations en Europe et en Afrique.

Stage de perfectionnement en photographie à "Image en plus" avec Didier Bergounoux, formation à la photographie artistique avec Bruno Boutela au Centre culturel français Georges Méliès, stage photographe préparatoire aux VIes rencontres des photographes de Bamako, sont autant d’instructions professionnelles qui figurent en bonne place dans son curriculum vitae.

Présent dans les grands événements internationaux

En 2007, Warren Boureima Saré a défendu les images du Burkina Faso à Bamako (Mali) lors d’un atelier international organisé par le Centre de formation de la photographie (CFP). A cette rencontre, il s’est attelé à démontrer la capacité de la photographie à faire voyager à travers le monde. "Sans visa" dit-il, via un "envers du décor", nom de bâptème de ses travaux photographiques. Une participation du photographe très appréciée assortie d’une invitation à Bruxelles (Belgique) pour présenter "l’envers du décor".

Un photographe pour le développement

Cela, grâce à l’école belge de la photographie "Contraste", à l’ambassade de Belgique au Burkina Faso et à de bonnes volontés, a précisé Warren. "Seul Africain qui a réussi à faire le déplacement à Bruxelles, mon ambition est de faire sortir la photographie burkinabè et prouver que c’est un art ", a-t-il ajouté.
"Je veux que le Burkina Faso soit présent dans le monde de la photographie professionnelle", disait-il avec force conviction, lors d’un de ses passages dans nos colonnes (Sidwaya Plus n°5873). Pour matérialiser cette vision, il a créé, avec des collègues, le Réseau burkinabè des photographes pour le développement (RBPD) pour soutenir et capter l’évolution au pays des Hommes intègres.

Ainsi, Warren a en plus de son statut d’être un photographe de la première dame du Faso, Mme Chantal Compaoré, a mis son expérience au service du cinéma, de la musique, des événements d’importance de son pays. On peut citer ses collaborations avec des cinéastes comme Fanta Régina Nacro, Daniel Kollo Sanou. En musique, il a travaillé avec entre autres, Sami Rama, Dada Cool. Il a été le photographe officiel du SIAO (2000 - 2002 - 2004 - 2006). On se souvient encore de son exposition sur "l’historique" de l’événement en 2006.

Alassane KERE

Sidwaya

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