En effet, pour cette 14e journée du championnat national de football de première division, les garçons de Larlé étaient en déplacement à Bobo-Dioulasso. Le verdict de la rencontre avec les "noir et blanc" a donné les Unionistes perdant par 1-0. Ce score, à l’USO, on le conteste et on jure de le contester pour toujours du côté de Larlé. Comme un seul homme, le club "rouge et blanc" dénonce l’arbitrage qui aurait accordé ce "faux" but au RCB. Selon le premier responsable du club, Félix Tientarboum, il n’y a pas eu but. "Le défenseur de l’USO était sur la ligne de but quand il renvoyait la balle venue du corner. Le jeu se poursuivait quand le deuxième assistant Siaka Sanou lève son drapeau pour dire au central, Mamadou Traoré qu’il y avait but", explique le président Tientarboum.

Pour lui, cette faute arbitrale a bien été faite à dessein par l’arbitre de touche, Siaka Sanou. Il ne serait d’ailleurs pas à son premier forfait contre les Unionistes. "C’est le même arbitre, reconnaît le coach adjoint de l’USO Abdoulaye Cissé "Garba", qui voulait que l’USCO nous rattrape au score quand on jouait contre ce club à Banfora". M. Sanou n’aurait pas réussi là son forfait. Pour cette fois-ci, les dirigeants de l’USO se disent prêts à demander justice et réparation. Sur-le-champ, ils n’ont pas posé de réserve, estimant que la faute ne relevait pas d’un jugement technique.

C’est le mardi 8 avril 2008 que le président Félix Tiemtarboum a déposé une requête auprès de la Fédération burkinabè de football. Il fonde ses arguments par les images de la télévision nationale où l’image de l’action est bien visible. "Nous avons la chance que la télé était là ce jour", nous a-t-il dit quand nous l’avons approché pour mieux comprendre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président ne décolère pas. "Si la FBF se montre incapable de trancher cette affaire, je suis prêt à aller en justice", prévient le président. Le coach Abdoulaye Cissé, lui, relativise. "Il faut qu’on dénonce cette pratique. Même si nous n’avons pas gain de cause au final, on aurait au moins alerté l’opinion publique. Cela pourrait changer les choses à l’avenir", a-t-il dit.

B. Léopold YE

Sidwaya