Ce sont au moins 27 points qui doivent impérativement être remis pour assurer la fonctionnalité du système. Les corrections vont de scènes ou images manquantes à l’utilisation systématique du GPS pour les vérifications terrain en passant par la concertation entre les partenaires du réseau PNGIM pour décider des couches à diffuser et la mise à jour des manuels d’utilisation pour y inclure Xtools (extension de Arc View). La pérennisation du système passera par la résolution des problèmes financier, humain et matériel recensés à l’atelier.

Si les budgets de fonctionnement des structures sont en cours de traitement, la question de l’insuffisance de personnel n’a pas encore connu un début de solutionnement. Or, prévient les participants à l’atelier, la disponibilité d’agents qualifiés et compétents est essentielle. En ce qui concerne le matériel, la situation n’est pas alarmante car il s’agit surtout à ce niveau, d’assurer au plus vite, l’interconnexion du SNIE D (Documentation) avec les autres composantes du SNIE.(SNIE : Système National d’Information en Environnement).

Faisant le tour des autres contraintes de gestion et d’administration des systèmes, les participants tout en insistant sur un règlement rapide des questions budgétaires souhaitent la mise à jour du site web du SNIST (Système national d’information en sciences), la diffusion de la terre du documentaire sur l’ENIGME et la résolution des difficultés d’interconnexion des sous-composantes du projet.

Ils ont enfin recommandé la clarification diligente des relations entre le cadastre minier et la BDSME (Base de données sectorielles sur les mines et l’environnement). "Le gouvernement burkinabè ne ménagera aucun effort pour renforcer et valoriser les acquis organisationnels, techniques et matériels en accompagnant les nouvelles initiatives développées en faveur du renforcement et la promotion non seulement de l’ENIGME mais également d’une véritable politique de développement des systèmes d’information relatifs aux ressources naturelles et au développement durable" a déclaré Marboulaye Nombré, inspecteur technique du ministère des Mines, des carrières et de l’Energie lors de la cérémonie officielle de clôture de l’atelier.

De bonnes intentions qui rassurent et augurent des lendemains meilleurs pour le projet ENIGME, un ensemble de systèmes et d’outils d’aide à la décision et à la gestion des ressources naturelles.

Victorien A. SAWADOGO
Sidwaya