Du 21 au 25 octobre 2003, elle a organisé un atelier de formation des membres du bureau des "enfants parlementaires" de la région en droits de l’enfant et en lutte contre les IST/VIH/Sida. Objectif affiché de l’atelier, outiller les citoyens de demain afin qu’ils soient à même de jouer leur partition dans le développement socioéconomique de notre pays.

Le Centre provincial d’alphabétisation fonctionnelle de Dédougou a accueilli du 21 au 26 octobre 2003 dans son cadre enchanteur, l’atelier de formation des membres du bureau des enfants parlementaires. Cet atelier a réuni une cinquantaine de jeunes parlementaires venus de Nouna, Solenzo, Tougan, Toma, Dédougou et Boromo.

Un moment fort au cours duquel ces citoyens de demain, ont planché sur les droits de l’enfant et se sont fortement imprégnés de connaissances sur les IST/VIH/Sida, les différentes techniques d’information et de sensibilisation. Cette somme de connaissances des droits de l’enfant les rends aptes à mener des activités de sensibilisation au sein de leurs établissements respectifs. Ce sera leur contribution à la protection et à la promotion de leurs droits et à la lutte contre la pandémie du Sida pour le bien-être des enfants de la Boucle du Mouhoun.
Estimée à 56%, cette jeunesse constitue une part importante de la population, et elle est menacée par les IST/VIH/Sida. Selon les statistiques établies par le Conseil national de la population (CONAPO) , si rien n’est fait d’ici à 2015 le nombre des enfants orphelins du Sida passera la barre de 730 000.

C’est pour répondre à cette logique que la Direction régionale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a initié cet atelier de formation. Au-delà de la formation, les jeunes parlementaires ont eu des réponses à certaines de leurs interrogations et attentes. C’est pourquoi ils se disent satisfaits.

Ils ont également traduit leur volonté et leur engagement à lutter contre les IST/VIH/Sida à travers une motion comme pris par le fléau de la "perdiemmanie", les jeunes parlementaires bien que totalement logés, nourris et soignés, ont recommandé que des perdiems leur soient versés au cours des prochaines rencontres. Argent, quand tu nous tiens !

Jean-Paul BADOUM
AIB/Dédougou