Manifestations contre la vie chère : Haro sur les casses
La section provinciale du Kadiogo du CDP s’élève, dans la déclaration suivante, contre les casses de biens publics et privés le 28 février à Ouagadougou par des personnes disant manifester contre la cherté de la vie.
Le jeudi 28 février 2008, de funestes acteurs du théâtre de l’ombre, en violation flagrante des dispositions de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997, portant liberté de réunion et de manifestations sur la voie publique, se sont arrogé le droit de décréter une journée ville morte à Ouagadougou.
La flambée des prix a été le prétexte tout trouvé pour orchestrer et justifier des violences inouïes avec leur cortège de destruction massive de biens publics et privés.
Ces actes de vandalisme qui annihilent les valeurs et les fondements de base de toute démocratie et font le lit de l’anarchie ne doivent plus avoir droit de cité dans notre pays.
C’est pourquoi la section provinciale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du Kadiogo condamne avec vigueur ces actes de vandalisme. Elle demande en outre au gouvernent de mettre en œuvre tous les moyens de droit pour protéger les citoyens et leurs biens, et pour démasquer et châtier à la hauteur de leur forfaiture les auteurs de ces actes de destruction ainsi que leurs lâches commanditaires tapis dans l’ombre.
Elle invite les militants et sympathisants du Congrès pour la démocratie et le progrès et tous ceux qui sont épris de paix et de développement harmonieux de notre pays à s’opposer à la destruction des biens publics et privés et sauvegarder ainsi notre patrimoine commun.
Fait à Ouagadougou, le 3 mars 2008.
Démocratie - Progrès - Justice
Le Secrétaire général ,
Patrice NIKIEMA
Le Pays