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Opérations d’équipements agricoles : Les débiteurs en sursis

Publié le mercredi 5 mars 2008 à 10h09min

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Des opérations d’équipements agricoles lancées entre 1996 et 1998 par le gouvernement pour soutenir la production, ont premis à des Burkinabè d’acquérir des tracteurs, des motopompes, des multiculteurs, des moulins ou divers matériels aratoires.

Mais beaucoup d’entre eux, qui ont joué aux plus malins et sont non à jour de leurs paiements, sont invités à s’acquitter de leurs engagements avant le 7 mars 2008 auprès de la Recette des Créances diverses de la Direction des affaires contentieuses et du recouvrement (DACR). Passé ce délai, des poursuites appropriées seront engagées à leur encontre sur toute l’étendue du territoire national, conformément aux textes en vigueur. C’est la substance d’un récent communiqué de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. A présent, l’étau semble donc se resserrer autour des débiteurs non en règle. Cette sortie de la Direction générale est un acte à saluer, d’autant qu’elle passe pour une sérieuse mise en demeure.

Il était effectivement question, pour les bénéficiaires qui n’émargeaient pas au budget de l’Etat, de confier leurs dossiers à la DACR pour les suites administratives et judiciaires appropriées. Comme quoi, ce communiqué vient rappeler les débiteurs qu’ils doivent impérativement s’exécuter, sous peine de subir les rigueurs de la loi. Si cela est heureux, on peut néanmoins se demander pourquoi l’Etat n’a pas encore réussi à amener les débiteurs à se mettre en règle ? Est-ce une marque de laxisme ? Et puis, que devient la procédure qui devait consister en des prélèvements à la source et ce jusqu’à concurrence des sommes dues, sur les émoluments de ceux qui émargeaient au budget de l’Etat ? Ce communiqué signifie-t-il, d’une façon ou d’une autre, l’échec de la procédure ?

En tout état de cause, il faut déplorer le fait que l’argent du contribuable soit resté entre les mains de quelques individus, ce qui a non seulement pour effet de provoquer un préjudice énorme pour l’Etat, mais en plus de réduire les chances d’obtention d’autres crédits. Quel dommage !

Cheick Beldh’or SIGUE

Le Pays

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