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Lutte contre la vie chère : Ce que Mahama Sawadogo attend de l’Etat

Publié le mardi 19 février 2008 à 11h03min

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Le député Mahama Sawadogo sait comment l’Etat peut intervenir pour contenir la vie chère au Faso. Explications.

Dans le contexte de libéralisation économique, la bataille contre l’envolée des prix constitue sans nul doute la dimension essentielle de la lutte contre la vie chère. Sans une stabilité relative des prix, notamment ceux des produits de première nécessité, la vie ne cessera jamais de renchérir.

De ce point de vue, il est évident que l’Etat a un grand rôle à jouer dans la maîtrise des prix et cela à travers son rôle de régulateur de la vie socio-économique. En la matière, l’expérience enseigne et certaines pratiques du gouvernement et de la communauté internationale confirment que la réglementation et la répression de la non observation de cette réglementation ne sont pas suffisantes pour obtenir le résultat escompté. A preuve, les interventions du gouvernement pour stabiliser les prix des céréales locales à travers les actions de la SONAGESS et celles de la communauté internationale venant en appui à l’action gouvernementale dans ce domaine constituent des méthodes de régulation qui complètent la réglementation.

La réalité de cette intervention de l’Etat dans le domaine économique (intervention appuyée par la communauté internationale) appelle les observations suivantes :
. un minimum d’intervention étatique est possible et souhaitable dans un contexte de libéralisation économique ;
. dans notre pays où la sécurité alimentaire est tributaire des conditions hivernales, il est préférable que la SONAGESS recouvre les compétences de son ancêtre, l’OFNACER ;
. il est pertinent que l’intervention étatique prenne aussi en compte la commercialisation des produits de première nécessité : eau, huile, riz, lait, sucre, savon, électricité, carburant. . . et cela avec comme objectif la stabilisation relative des prix de ces produits.

Mahama SAWADOGO
Député

Sidwaya

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