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Deuil dans la famille du théâtre : Garba, le griot du CITO s’est tu à jamais

Publié le mercredi 13 février 2008 à 11h03min

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Abdoul Kader Karim Garba

Les comédiens et les journalistes ont rendu un dernier hommage à Abdoul Kader Karim Garba, décédé le 8 février 2008 dans un accident de la circulation. C’était au cours du doua, le lundi 11 février dernier, dans sa famille à Cissin.

Lundi 11 février 2008. Les amis (journalistes, comédiens, etc) de Abdoul Kader Karim Garba se mettent en branle pour le domicile familial du défunt pour suivre le "doua" organisé pour le repos de son âme. Louanges à Dieu, bénédictions et prières pour que le disparu entre dans les bonnes grâces du Miséricordieux Allah. En une heure, le "dernier contact" par le biais de Dieu avec Abdoul Kader Karim Garba avait pris fin. Par conséquent, les journalistes n’entendront plus "Mon type, le CITO a un spectacle ce soir, je peux compter sur ta présence ?".

Le public, les amis du chargé de communication et de marketing ne recevront plus jamais ses invitations par message SMS. Le dynamique et sympathique Abdoul Kader Karim Garba a été fauché par la mort, le vendredi 8 février 2008 sur la route de Tenkodogo.

Ce jour-là, il partait préparer la représentation d’une des pièces du Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO) intitulé "Afriopa" dans la capitale du Boulgou. A quelques kilomètres de sa destination, sa voiture entre en collision avec un minibus. Il décède sur le coup. C’est le choc, après l’annonce du décès, dans le milieu des comédiens et des journalistes. Surtout que Abdoul Kader Karim était présent, à la veille de son décès, plus précisément le jeudi 7 février 2008, à la première soirée du Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO) au Centre culturel français Georges Méliès.

Il aura marqué la promotion du théâtre au Burkina Faso avec son association, le CITO. Abdoul Kader a contribué à faire de cet espace, un maillon fort du théâtre au Burkina Faso. Mieux, il a su, avec son dynamisme et sa rhétorique, amener le public burkinabè au théâtre. Il avait 31 ans, un fils, une femme et des amis (les chrétiens), qui depuis des jours prononcent cette prière en son intention "L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice.

A cause de son nom, quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table. En face de mes adversaires, tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde (...)" Psaume 23 (Nouveau Testament). Paix à son âme. La direction générale des Editions Sidwaya adresse ses condoléances à la famille éplorée.
Alassane KERE

Sidwaya

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