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Boureima Badini, représentant du facilitateur du dialogue direct interivoiriens : « Voici le chemin pour que les Etalons retrouvent la CAN »

Publié le mardi 12 février 2008 à 09h38min

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Boureima Badini

Le représentant du facilitateur du dialogue direct interivoiriens, l’ancien ministre de la Justice garde des Sceaux, Boureima Badini a fait le déplacement d’Accra pour suivre la finale de la CAN 2008.

« J’aurai souhaité voir les Eléphants se qualifier pour la finale. Mais hélas, ils sont tombés bien avant », regrette-t-il, signe de son intégration et de son attachement au pays d’Houphouët-Boigny où il vit désormais. « Nous avons assisté à une très belle finale. Il est indéniable, au vu de ce que nous avons vu, que l’Egypte est la meilleure équipe du continent.

Nous avions porté espoir en la Côte d’Ivoire qui hélas, n’a pas pu accéder à la finale. Dans cette finale, le Cameroun a joué très tactique. Je dirai un peu trop même ».
La conséquence, selon lui, est que l’initiative du jeu a été laissée aux Egyptiens. « A un moment donné, je me suis dit que gare à l’équipe qui commettra la moindre erreur. Elle se payera cash. C’est ce qui est arrivé et par l’entremise de Song, un joueur qui a tout donné au football. Aujourd’hui, il doit quitter la scène par la petite porte. C’est triste », a-t-il lâché.

Et puis Badini se dit toujours déçu du fait de la non qualification des Etalons. « Notre problème est structurel. J’espère que la nouvelle fédération va y remédier » confie-t-il après un soupir. Personnellement, l’ancien président de la Fédération a sa petite idée : « Pour les 14 clubs de D1 que compte le championnat, il faut une subvention étatique. Et cet argent doit aller exclusivement aux petites catégories. En fait, l’Etat peut obliger chaque société d’Etat à injecter une enveloppe de 30 millions au profit des petites catégories des clubs ».

Dans les plans de Badini, il faut un championnat subventionné au profit des petites catégories. Pour ce qui concerne le quotidien des clubs, eh bien, ils continueront à se débrouiller.
La formation, c’est la seule solution pour que le Burkina retrouve la CAN. « En tous les cas, il faut faire quelque chose. Nous ne pouvons pas continuer de récolter des éliminations », a-t-il conclu.

Jérémie NION,
Envoyé spécial à Accra

Sidwaya

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