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Politique au Burkina : Les femmes des partis politiques et leurs difficultés

Publié le mercredi 6 février 2008 à 11h19min

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Il s’est ouvert le 5 février dernier à Ouagadougou un atelier de capitalisation et d’échanges d’expériences des femmes cadres de partis politiques. Cette initiative est du NDI qui a bénéficié du financement de la Coopération suédoise.

Elles sont 76 femmes de 10 partis politiques dont 20 venues de Bobo Dioulasso à répondre à l’invitation du NDI. Objectif : échanger sur les difficultés des femmes et dégager des esquisses de stratégies permettant de donner une meilleure place aux femmes dans les instances des partis politiques du Burkina. Pour la directrice de NDI-Burkina, Aminata Kassé, il ne s’agit pas d’attendre la veille des élections pour réclamer plus de candidatures féminines. C’est pourquoi un travail de fond doit s’opérer aujourd’hui.

Les 76 participantes mettront donc ces 48 heures à profit pour définir certaines approches selon les acteurs et les contextes. Le NDI a entrepris de construire un partenariat avec une dizaine de partis politiques afin de les sensibiliser sur la contribution des femmes et les inviter d’aller au-delà des déclarations de principe sur la démocratie et la volonté de promouvoir les femmes. En effet , depuis eux ans, le NDI met en oeuvre le programme Renforcement de la participation des femmes dans la vie politique et dans le processus de décentralisation".

Aminiata Kassé demande donc aux leaders politiques de casser avec les déclarations de principes et aller vers le concret. Elle reconnaît que des progrès sont faits, mais des difficultés subsistent. Et la directrice de NDI de se rappeler le chiffres actuels : 17 femmes parlementaires, 6400 conseillères dont environ 300 occupent des postes de responsabilité.

L’atelier de Ouagadougou connaîtra trois phases , à savoir des présentations qui permettront de faire l’état des lieux, un panel qui dégagera les difficultés des femmes dans le parcours politique, et des travaux en commissions qui devraient aboutir à des recommandations pour la promotion de la femme en politique au sein des partis et au niveau national.

Mme Breanna Green, chargée des affaires politiques et militaires à l’ambassade des Etats-Unis au Burkina, était présente à l’ouverture de l’atelier, et n’a pas manqué d’encourager ses soeurs dans leur combat.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays

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