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Côte d’Ivoire : Boureima Badini reçoit plusieurs personnalités

Publié le mercredi 6 février 2008 à 11h04min

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Dans le cadre de la mise en application de l’Accord Politique de Ouagadougou, notamment en ce qui concerne l’organisation des prochaines élections, le représentant spécial du Facilitateur dans le dialogue direct inter ivoirien, Monsieur Boureima Badini a reçu le jeudi 31 janvier 2008 à son cabinet plusieurs personnalités avec lesquelles il a eu des échanges sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire.

Depuis la signature du troisième accord complémentaire à l’Accord Politique de Ouagadougou, fixant l’élection présidentielle au plus tard à la fin du premier trimestre 2008, le Bureau du Représentant Spécial du Facilitateur à Abidjan est devenu le point de convergence des responsables des partis politiques, des organisations de la société civile et de tous les partenaires impliqués dans la recherche de la paix en Côte d’Ivoire.

Ainsi la journée du jeudi 31 janvier 2008 a été particulièrement chargée pour le Représentant Spécial du Facilitateur. Madame Danièle Boni Claverie, ancienne ministre et ex-députée du PDCI, aujourd’hui présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie et Monsieur Kabbran Appia, président du Mouvement National Citoyen/Alternative sont venus demander au Représentant Spécial du Facilitateur qu’il intercède auprès des premiers responsables politiques ivoiriens et de la Commission électorale indépendante (CEI) afin de leur permettre de bénéficier de la subvention de l’Etat allouée aux Partis politiques. Ces deux partis politiques représentés au sein de l’Assemblée nationale estiment en effet, qu’il est de leur droit de faire partie des bénéficiaires de ce soutien de l’Etat.

Madame Danièle Boni Claverie et Monsieur Kabbran Appia souhaitent par ailleurs, l’élargissement des commissions centrale et déconcentrées de la CEI à tous les partis politiques qui envisagent, tout comme eux, de prendre activement part aux prochaines échéances électorales. Selon eux, seuls les signataires de l’accord de Marcoussis sont effectivement impliqués dans le processus électoral. Ils demandent par conséquent, qu’un décret soit pris dans ce sens qui les impliquerait dans les différentes étapes pré-électorales et électorales, sans pour autant bouleverser ou remettre en cause la structuration et la composition de la CEI.

Suite aux justifications juridiques et politiques des deux responsables de parti, le Représentant Spécial du Facilitateur s’est réjoui du fait qu’ils adhèrent et soutiennent l’Accord Politique de Ouagadougou et qu’ils soient ouverts à tous compromis. Monsieur Badini a réitéré son souhait de voir se réaliser un large consensus politique pour éviter d’éventuelles contestations qui pourraient compromettre le processus électoral en cours. Le RSF a donné l’assurance qu’il approcherait les autorités politiques pour que des solutions soient trouvées.

Pour mémoire, la Côte d’Ivoire compte à ce jour environ 130 partis politiques dont une bonne dizaine a vu le jour suite à des dissidences au sein les trois principales forces politiques du pays.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire de Henri Konan Bédié et le Rassemblement des Républicains de Alassane D. Ouattara. Monsieur Boureima s’est également entretenu avec la représentante de la fondation Carter en Côte d’Ivoire.

Avec Madame Sabina Vigani, les échanges ont porté sur l’évolution du processus de sotie de crise. L’implication des acteurs politiques non signataires de l’Accord Politique de Ouagadougou ; l’opération d’identification ; l’évolution de la situation dans les zones ex-assiégées (opérationnalité des ) ; les questions de grades et quotas des ex-combattants ; l’opération "Démobilisation, Désarmement et Réinsertion" (DDR) et le rôle, la place et la responsabilité de la communauté internationale dans le processus de sortie de crise.

Le Représentant Spécial du Facilitateur a également reçu le commandant en chef des forces de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Avec le général Fernand Marcel Amoussou, Monsieur Boureima Badini a évoqué les questions militaires et sécuritaires contenues dans l’Accord Politique de Ouagadougou (APO), notamment l’opération de regroupement des ex-combattants dans les zones Centre-nord-ouest qui accuse un retard du fait du manque de moyens matériels et financiers.

Notons enfin que le président de la Commission électorale indépendante (CEI) devait être reçu le mardi O5 février 2008 à Ouagadougou par le président du Faso, Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien. Le point sur l’évolution du processus électoral devait être au centre de l’entretien entre Monsieur Robert Beugré Mambé et le président Blaise Compaoré. Le Président de la CEI était accompagné par Monsieur Boureima Badini, représentant Spécial du Facilitateur à Abidjan.

Le service presse communication
du Représentant Spécial du Facilitateur
du dialogue inter ivoirien à Abidjan

Sidwaya

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