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8e édition des Journées de la commune burkinabè : La gestion des travailleurs de l’administration communale

Publié le mardi 8 juin 2004 à 07h30min

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La ville de Dédougou a abrité du 2 au 6 mai 2004, la 8e édition des Journées de la commune burkinabè.
Une cinquantaine de représentants des municipalités du Burkina Faso, des autorités politiques et administratives ainsi que des partenaires au développement se sont retrouvés dans la cité Bankuy pour réfléchir sur le thème : "Décentralisation et sécurité sociale".

Commémorée sous le thème : "Décentralisation et sécurité sociale", la huitième édition des Journées de la commune burkinabè a été un moment de réflexion sur la protection sociale des agents communaux.

La cérémonie d’ouverture de ce grand forum des maires a été marquée par plusieurs allocutions.

Pour le maire de la cité hôte, Mme Hakani Elisabeth Kondé, la présente édition est un arrêt décisif pour faire le point des questions essentielles, harmoniser les visions et approfondir les principes. Mme Elisabeth Hakini Kondé adressé sa reconnaissance à l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) pour cette opportunité offerte à la ville de Dédougou, aux partenaires dont la Caisse nationale de sécurité sociale (sponsor officiel de l’édition).

Pour cette fête de la commune burkinabè, un fils de la région en la personne du premier vice-président de l’Assemblée nationale, M. Oubkiri Marc Yao a été choisi comme parrain.

"En acceptant avec joie ce choix porté sur ma personne, je n’ai fait que mon devoir de fils et d’élu de la région. J’assume mon engagement aux côtés de la commune de Dédougou en toute sérénité parce qu’agissant solidairement avec les frères de la région et fort du soutien de toutes les personnalités qui voient en la décentralisation le chemin incontournable de la démocratie et du développement participatif", a déclaré Oubkiri Marc Yao.

Bitumage de la route Koudougou - Dédougou

Le parrain de la 8e édition des Journées de la commune, dans son allocution fortement teintée de parenté à plaisanterie a d’une part plaidé en faveur de l’émancipation politique et sociale de la femme et d’autre part du bitumage de la route Koudougou - Dédougou jusqu’à la frontière du Mali. Chose qui permettra, selon lui, aux Dédoulais de rejoindre la capitale burkinabè sans trop de difficultés. Le parrain a par ailleurs, rassuré les autorités municipales de son entière disponibilité à partager leurs préoccupations avec ses collègues parlementaires.

A la suite du parrain, le maire de la commune de Ouagadougou, en sa qualité de président de l’AMBF, a exprimé sa gratitude à celui de la commune de Dédougou, à son conseil municipal et sa population fortement mobilisée pour la réussite de la fête.

"Mme le maire, vous faites partie de ceux qu’on appelle "the fighters and the winners", autrement dit, ceux qui combattent et qui gagnent". C’est pourquoi le président de l’AMBF, au-delà de la mention spéciale adressée à la province du Mouhoun tout entière, a souhaité voir accroître la représentation des femmes dans les conseils municipaux. Aussi a-t-il salué la présence d’une délégation de l’Association nationale des communes du Bénin à cette rencontre.

Simon Compaoré s’est, en outre, réjoui de la tenue des Journées de la commune burkinabè en ce sens qu’elles donnent non seulement l’occasion aux acteurs du processus de décentralisation d’échanger sur les enjeux de celui-ci mais aussi à l’AMBF de jeter un regard rétrospectif sur ses activités passées et de faire un plaidoyer en faveur des collectivités.

Adresse de mémorandum au Premier ministre

Pour ce qui est des actions futures, l’AMBF a consigné un certain nombre de préoccupations qui font l’objet d’un mémorandum. Contenant des préoccupations jugées capitales pour la réussite du processus de décentralisation, ce mémorandum a été remis au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Moumouni Fabré chargé de le transmettre au Premier ministre pour examen.

Face aux élus locaux, le ministre de tutelle, Moumouni Fabré a déclaré : "A l’approche des fins de mandatures, il est devenu une coutume dans notre pays et dans le microcosme des élus locaux de voir les responsables se préoccuper davantage de leur réélection que de la conduite du programme de développement communal. Je souhaite ardemment que vous puissiez refouler ce dangereux syndrome qui paralyse et asphyxie nos communes. Je vous répète donc : travaillez sans relâche ; vos populations reconnaîtront vos mérites !". Dédougou a tenu son pari, rendez-vous est pris pour 2005 à Fada N’Gourma pour la 9e édition.

Enok KINDO
Sidwaya

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