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Régulation des télécommunications : Vingt huit acteurs en formation de 12 mois à Ouagadougou

Publié le lundi 28 janvier 2008 à 09h37min

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Le secrétaire général du ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication (MPTIC), Lamoussa Oualbéogo, a donné le top départ le 24 janvier 2008 à Ouagadougou à la 3e édition de la formation en régulation des télécommunications. Il s’agit d’une formation de haut niveau spécialisée débouchant sur un Brevet d’aptitude délivré par les grandes écoles (BADGE) qui sera dispensée sur 12 mois à 28 opérateurs et régulateurs venus de 11 pays d’Afrique francophone.

Pour la troisième fois consécutive, l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTEL) du Burkina organise en collaboration avec l’Ecole nationale supérieure des télécommunications (ENST) de Paris une formation diplômante en régulation des télécommunications. Elle est baptisée BADGE du nom du diplôme qui la sanctionne à savoir le Brevet d’aptitude délivré par les grandes écoles. C’est une formation de haut niveau spécialisée sur les questions économiques, juridiques et technologiques qui vise à donner aux personnels des principaux acteurs du secteur des télécommunications les outils indispensables à une gestion efficiente dans l’intérêt de tous.

La 3e promotion qui va se faire durant 12 mois dans les locaux de l’ARTEL comprend 28 acteurs du secteur des télécommunications et viennent de 11 pays africains francophones. Ils ont le profil d’ingénieur, d’économiste, de juriste et travaillent dans des entreprises, des sociétés de télécommunications publiques comme privées, dans des autorités et instances de régulation des télécommunications. La formation qui sera dispensée à ces opérateurs et régulateurs des télécommunications se fera autour de trois modules. Le premier est intitulé "Technique et régulation", le deuxième, "Marchés et tarifs" et le troisième module "Administration et droit de la régulation".

A la cérémonie d’ouverture, l’un des formateurs, le professeur Laurent Gille de l’ENST de Paris, a justifié l’institution de la formation par l’explosion du secteur des télécommunications. Le métier de régulateur né dans ces circonstances requiert de nouvelles compétences vu que le régulateur, qui n’a pas la tâche facile, est amené à arbitrer des intérêts contradictoires. Le professeur Laurent Gille a relevé que la tenue de la formation à Ouagadougou a été un gros défi pour l’ENST de Paris, étant donné qu’il a fallu la déporter, ce qui est une première. En trois ans d’existence, la formation, selon Pr Gille, a acquis de la notoriété et il est de plus en plus question de la répliquer dans d’autres pays. Sur le même laps de temps, une centaine de personnes, régulateurs comme opérateurs, a déjà été formée.

Dans son discours de lancement de la formation, le secrétaire général du ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), Lamoussa Oualbéogo, a souhaité que la formation se pérennise pour "accompagner efficacement les organes de régulation et les opérateurs du secteur des télécommunications et des TIC en Afrique".

Par Séni DABO

Le Pays

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