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Petite irrigation : Réflexions sur les pratiques dans le domaine au Burkina

Publié le jeudi 10 janvier 2008 à 11h01min

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Le mardi 8 janvier 2008, a eu lieu au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, à Ouagadougou, un atelier de restitution d’une étude sur les pratiques agricoles et les technologies de production irriguée au Burkina. L’atelier devait permettre aux participants de dresser un inventaire des pratiques et technologies éprouvées dans le domaine de l’irrigation sur le plan national.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme d’Amélioration des revenus et de la sécurité alimentaire des groupes vulnérables (ARSA)/ Petite irrigation, financé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, à travers la direction du développement de l’irrigation, a commandité une étude d’identification et de diagnostic des bonnes pratiques et des technologies de production agricole irriguée. Le 8 janvier dernier, a eu lieu l’atelier de restitution de cette étude. Entre autres objectifs, l’atelier devait permettre aux participants de dresser un inventaire des pratiques et technologies éprouvées dans le domaine de l’irrigation sur le plan national, de dégager les modèles d’aménagement les plus rentables en termes d’économie d’eau et de productivité, ainsi que de présenter la situation des techniques et technologies d’irrigation éprouvées, vulgarisables au Burkina et de proposer des mesures qui préservent la biodiversité sur un aménagement ou un site irrigué et la productivité durable des sols irrigués.

Depuis 2001, des actions pilotes du programme de développement de la petite irrigation villageoise ont permis de montrer la faisabilité d’une seconde campagne agricole, celle de la saison sèche. A travers les interventions de ce programme et bien d’autres acteurs, des techniques et technologies ont été vulgarisées sur l’ensemble des régions agricoles du pays. Pour organiser ces interventions et les inscrire dans la durabilité, le gouvernement a adopté en décembre 2003, une stratégie nationale de développement durable de l’agriculture irriguée à l’horizon 2015, dont la mise en oeuvre à moyen et à long terme vise la réduction de l’insécurité alimentaire et la pauvreté en milieu rural et périurbain par l’accroissement de la production agricole, notamment vivrière et par la création d’emplois et l’amélioration des revenus. Aussi, l’étude qui a fait l’objet de la rencontre du mardi dernier, devrait être un support de référence qui analyse et capitalise les pratiques et techniques utilisées pour la valorisation agricole des ressources en eau.

Pour le conseiller technique du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Sogossi Kassim Traoré, qui a présidé l’ouverture des travaux, tous les acteurs du secteur rural sont interpellés sur la récurrente question de la sécurisation de la production agricole et la productivité des systèmes de production strictement pluviaux. Les aléas climatiques, a-t-il dit, notamment les inondations et l’irrégularité des pluies enregistrée lors de la récente campagne agricole, viennent rappeler que les efforts doivent être redoublés, pour intensifier les systèmes de production agricole irriguée, afin de lutter durablement contre les spirales de la famine que vivent les populations.

Dans son discours d’ouverture, le conseiller technique a adressé sa gratitude au PNUD qui finance ce projet petite irrigation pour la période 2006-2010. De même, il a remercié la F.A.O. pour son accompagnement dans la mise en oeuvre de la politique de développement durable de l’agriculture au Burkina.

Par Lassina Fabrice SANOU

Le Pays

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