"Je voudrais en ces moments solennels, au seuil de cette nouvelle année 2008, vous souhaiter bonne et heureuse année. Pour vous-mêmes, vos familles et vos entreprises de presse.

Une année de paix et de liberté dans vos activités journalistiques. Une année de bonheur matériel pour chacun de vous, mais sans course effrénée vers le gombo, parfois sans gluance..." Ce sont là les souhaits du président de l’Union des partis sankaristes, Joseph Ouédraogo, à l’endroit des journalistes présents à cette rencontre qui s’est déroulée à l’espace communication sis au 1200-logements à Ouagadougou.
L’Union des partis sankaristes entend, selon son président, entretenir des relations privilégiées avec le IVe pouvoir, pas en tant que parti d’opposition qui cherche le pouvoir en s’appuyant sur le pouvoir de la presse, mais surtout en tant que force dynamique de progrès et de justice pour tous. "C’est pour cela que nous considérons la presse comme un adjuvant au service de la démocratie et du développement...", a laissé entendre Joseph Ouédraogo.

Pour celui-ci, l’UPS est attachée à la liberté de la presse. Aussi compte-t-elle œuvrer à mettre à la disposition des acteurs, des instruments nécessaires à sa jouissance et à son exercice après avoir nettoyé ce qu’elle appelle les "dispositions scélérates et rétrogrades qui jalonnent le code de l’information, le code pénal, le code de la publicité...". Joseph Ouédraogo affirme que l’avenir de la presse nationale n’est pas du tout reluisant à cause de la concurrence mondiale et des coûts élevés des facteurs de production auxquels il faut joindre les conditions matérielles calamiteuses.

"D’ores et déjà, nos élus œuvreront dans la mesure du possible et en fonction de notre prisme, à rendre meilleur l’exercice de la profession au Burkina Faso...", notera le président de l’UPS.
Cette présentaiton de vœux, se déroule, à l’en croire, à un moment où sa formation s’apprête à prendre un nouveau départ qui va consacrer l’unité effective des partis membres de l’UPS qui demeure ouverte à tous.

Des partis sankaristes ont été contactés pour la concrétisation de cette unité. La plupart d’entre eux sont acquis à la démarche, mais certains restent réticents du fait de la crise de confiance qu’ils ont vécue. Toutefois, ils rassurent qu’il prendront leur place dans le train de l’unité à une des quelconques gares pour la marche vers une alternance au sommet de l’Etat en 2010 avec la présidentielle, selon Joseph Ouédraogo. "A ce jour, nous attendons le Front des forces sociales (FFS) qui réunit son bureau politique national aujourd’hui (3 janvier 2008). Nul doute que le courant unitaire l’emportera. En tout état de cause, sauf imprévu organisationnel, janvier 2008 scellera l’union des Sankaristes ayant adhéré à l’UPS...", a soutenu le président Joseph Ouédraogo qui, avant de conclure, a eu une pensée pour les journalistes en prison à travers le monde dont Moussa Kaka et Ousmane Diallo au Niger.

Etienne NASSA

Sidwaya