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Cinéma : « Gâeenga parmi les hommes » sur des écrans français

Publié le lundi 7 juin 2004 à 07h51min

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Paul Kabré, photographe burkinabè, cinéaste amateur, révélé ainsi au public ouagalais depuis la parution de son film documentaire sur les « fous », était en France en février 2004. Avec « Gâeenga parmi les hommes » sous les bras, notre ami chasseur d’images est allé faire une tournée promotionnelle de son film dans l’Hexagone. Parmi ceux qui ont pu voir cette œuvre cinématographique, des malades mentaux de l’hôpital de Seynod.

C’est le 25 mai dernier que Paul Kabré, que l’on reconnaît facilement par son accoutrement de reporter photographe est rentré de France, où il a passé trois mois. Il nous a rendu visite le mercredi 26 mai 2004 et nous n’avons pas manqué de savoir ce qu’il est allé faire dans la patrie de Georges Méliès.

Durant son séjour français, notre compatriote, qui a réalisé un film documentaire sur les malades mentaux au Burkina, a pu présenter son œuvre au public européen, notamment français. En effet, le documentaire, nous a dit son auteur, a été vu en Haute Savoie, à Annecy, à Métayé, une ville jumelée à Dori, Chambéry, une ville jumelée à Ouahigouya. Il a été également vu par des patients à l’hôpital du jour de Seynod. Des spécialistes l’ont vu aussi à l’université de Nanterre, à Paris.

Le film fait partie de la sélection officielle du festival Ciné-vidéo-psy de Lorquin, qui est à sa 28e édition. Ce festival se tiendra à Paris à partir du 10 juin prochain, ce qui va permettre à un plus grand nombre de cinéphiles de voir le film. Le réalisateur de « Gâeenga parmi les hommes » dit avoir eu des contacts avec le Québec, le Niger et la République démocratique du Congo (RDC), où des gens manifestent le désir de voir le film.

Satisfait de l’accueil que le public français a réservé à son documentaire, Paul Kabré, pense qu’il n’a pas eu tort de faire un film sur les malades mentaux, au Burkina. Pour lui, son film amène les gens à avoir un autre regard sur ces gens qu’on dit fous. Comment est-ce qu’il est arrivé à entreprendre une telle tournée en Europe pour faire la promotion de son film ? Avons-nous voulu savoir en fin de compte. C’est grâce à une association psychiatrie Koudougou / Annecy, branche de l’association familliale des parents et amis des personnes handicapées mentales des vallées de l’Arve et du Foron (secteur « Adultes ») en abrégé AFPEI, que notre ami Paul a pu séjourner en France pendant trois mois.

Avant de prendre congé de nous, après nous avoir exposé avec beaucoup d’émotion sur son voyage dans l’Hexagone, notre cinéaste documentariste (il pense déjà à un autre film du genre sur les anciens combattants), a saisi l’occasion pour remercier tous ceux qui lui ont permis de réaliser ce film et d’en faire la promotion en France. Voir encadré.


Mes remerciements à :

M et Mme Gérard, chefs de mission de la coopération française ; Marie Hélène Frétand ; l’association Psychiatrie Koudougou / Annecy ; l’association Chambéry / Ouahigouya ; l’association Soleil d’Afrique ; le Groupe Huit à Paris ; Guillaume Josse ; Adèle et Stéphanie ; Yves et Brigitte Josse ; Sylvia Horvath ; la famille Issom à Genève ; Ivan Comte à Paris ; Radio France Bleu, pays de Savoie ; Télé 8 Mont blanc ; Cammara design et Perrissin Fabert, pour l’affiche du film ; RFI ; son Altesse le Prince royal, Charles Louis Edmond de Bourbon et sa famille à Marly le roi ; Lucien Godin, mon père spirituel ; l’Université Paris X de Nanterre et tous ceux dont les noms n’ont pas été cités.

AK

L’Observateur

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