Le sourire des deux ambassadeurs, l’Algérien Mohamed El Amine Bencherif et le Burkinabè Mamadou Sermé, à la clôture des travaux, était l’expression de la satisfaction des deux parties. Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolet, cette session est un bon signal politique du réchauffement des relations des deux pays. De cette 5e session sont nés 5 accords. Il s’agit de l’accord de coopération entre les Chambres de commerce et d’industrie des deux pays, du mémorandum d’entente entre les deux ministères des Affaires étrangères, du protocole d’accord d’entente dans les domaines de la formation et de l’Enseignement professionnel, de deux autres dans les domaines de la culture et de la santé animale.

C’est ce que le ministre algérien délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdel Kader Messahel, qualifie de véritable refondation des relations algéro-burkinabè. En tous les cas, le ministre Djibril Bassolet a affirmé que les relations entre ces deux pays "ne peuvent pas s’altérer irrémédiablement" et qu’il faille donc travailler à ce qu’aucun nuage ne persiste dans ces rapports.

En rapport avec les accords signés, le chef de la délégation algérienne, Abdel Kader Messahel, s’est attardé sur ceux qui concernent la culture, la formation, la sécurité et l’énergie. En ce qui concerne la formation, il a confié que l’Algérie est prête à doubler les bourses de formation déjà octroyées, mais de façon diversifiée afin de permettre aux différents centres de formation de s’ouvrir davantage aux jeunes burkinabè. Comme pour en appeler au concret, le ministre Massahela a invité les deux parties à aller beaucoup vers l’action en attendant la 6e session prévue pour se tenir à Alger dans le premier trimestre de 2009.

Par Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays