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Centre de formation de l’URTNA : le niveau II relancé

Publié le mardi 11 novembre 2003 à 06h54min

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Centre de formation de l’URTNA : le niveau II relancé

Le Centre de formation de l’URTNA (ex-CIERRO) a reçu la visite du ministre de l’Information, M. Raymond Edouard Ouédraogo, lundi 10 novembre 2003.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la rentrée scolaire de la onzième promotion du Centre, une promotion qui marque le retour au Centre du cycle de formation de longue durée.

Le Centre de formation de l’URTNA a renoué avec le niveau II. En effet, pour des raisons financières, le Centre avait suspendu ce niveau. Avec la reprise du cycle de formation de longue durée : "le rêve est devenu réalité", selon M. Jean-Baptiste Ilboudo, directeur du Centre car, poursuit-il : "Quand la nouvelle direction prenait service, il y a un an, nous pensions secrètement à la relance du niveau II".

Pour cette rentrée scolaire qui a débuté le 3 octobre 2003, ce sont au total onze (11) étudiants venus de six (06) pays d’Afrique notamment le Niger, le Cameroun, le Tchad, le Togo, le Bénin et le Burkina Faso, qui ont pu s’inscrire. Parmi eux, six (6) sont inscrits pour la spécialisation en journalisme et cinq (05) pour la Radio rurale. Et ce Centre de formation entend au terme de deux ans, renforcer chez ces étudiants l’envie de pratiquer les métiers qu’ils ont choisi, en développant en eux le sens de la mission bien accomplie vis-à-vis de leur organe employeur et l’environnement social.

Pour parvenir à cette fin : "Nous avons choisi les formateurs parmi ceux que nous considérons comme étant les plus indiqués eu égard à leurs grandes expériences", a relevé M. Ilboudo . Par ailleurs, il n’a pas manqué de remercier monsieur le ministre de l’Information pour l’autorisation qu’il accorde aux cadres du ministère afin que ceux-ci puissent participer à l’animation des cours.

Après le mot de bienvenue du directeur du Centre, M. Jean-Baptiste Ilboudo, les étudiants de la onzième promotion ont posé des questions au ministre Raymond Edouard Ouédraogo. Les intervenants ont porté leurs préoccupations sur la présumée tentative d’assassinat du directeur de publication de l’Indépendant, M. Liermé Somé, l’introduction des NTIC au Burkina Faso et les chances de succès du NEPAD.

Par rapport à la première interrogation, le ministre a suscité une autre interrogation : "Y a-t-il vraiment eu tentative d’assassinat ?". En effet, a-t-il poursuivi, les faits doivent être séparés des commentaires car comme le veut la logique journalistique : "les faits sont sacrés et les commentaires libres". Aussi, M. Raymond Edouard Ouédraogo, a exprimé la détermination du gouvernement à faire toute la lumière sur cette affaire : "Je peux vous le garantir, nous irons le plus loin possible".

Concernant l’introduction des NTIC, le ministre de l’Information a d’abord indiqué la pertinence de l’expression "Technologie de l’Information et de la communication" (TIC) par rapport à celle de NTIC car, estime-t-il, ces technologies ne sont plus nouvelles. Ensuite, il a affirmé la nécessité des TIC pour le développement du pays. Dans ce sens, le ministre a souhaité la vulgarisation de celles-ci dans le milieu rural. Il a de ce fait salué l’initiative de Mme le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mariam Lamizana de mettre les NTIC à la disposition de la femme rurale.

Quant aux chances de succès du NEPAD, le ministre Edouard Ouédraogo n’a pas affiché un optimisme absolu. Tout en reconnaissant la pertinence de l’idée, il a relevé un certain nombre de difficultés qui perturbent ou perturberont sa mise en œuvre. La séance des échanges s’est achevée avec les encouragements du ministre à la onzième promotion.

Alasane KARAMA
Sidwaya

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