« L’objectif de la présente session de formation est de fournir aux praticiens de la microfinance, un outil pour élaborer et analyser les dossiers de crédit afin de permettre de réduire le taux des impayés de nos institutions ». C’est en ces termes que la présidente de l’APIM /BF, Phoebé Dorcas Ouédraogo, a justifié la session de formation avant d’ouvrir les travaux. Selon elle, cette activité est en phase avec la mission de sa structure qui est de « défendre les intérêts matériels et moraux de la profession et d’offrir des services de renforcement des capacités et d’organisation à ses membres ».

Poursuivant, Mme Ouédraogo fait un constat pas du tout flatteur : il y a plus de 15 ans que le secteur de la microfinance au Burkina connaît une expansion après 30 années d’expérimentation et de construction, mais d’énormes difficultés le minent (acteurs non qualifiés, insuffisances au niveau de l’application du cadre législatif et réglementaire…).

Une situation qui explique la tenue de ce séminaire en vue de corriger le tir et redonner confiance aux acteurs du secteur de la microfinance au Faso. A cet effet, les petits plats ont été mis dans les grands et les participants seront formés par deux experts du cabinet GBS, spécialisé en microfinance et en prestations d’appui aux petites et moyennes entreprises.

L’assistant gérant de ce cabinet d’expertise, Georges Somda, est un des formateurs. Cinq modules de cours seront dispensés aux bénéficiaires de la formation. Il s’agit entre autres points, des fondements juridiques de l’activité de crédit, des procédures d’octroi et de recouvrement en la matière. La structure organisatrice de cet atelier, l’APIM/BF, a été portée sur les fonts baptismaux en 2002 et compte plus de 40 associations membres.

Kader Patrick KARANTAO

Sidwaya