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Développement durable : La stratégie burkinabè en examen

Publié le mercredi 5 décembre 2007 à 11h52min

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Le gouvernement burkinabè, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie, (OIF), organise, du 3 au 6 décembre 2007 à Ouagadougou, un atelier sur la revue par les pairs de sa stratégie nationale de développement durable.

Le Burkina Faso veut améliorer ses performances en matière de développent durable. Il a alors opté de soumettre sa Stratégie nationale de développement durable (SNDD) à l’appréciation de ses pairs. Ceci à travers l’organisation, lundi 3 décembre 2007 à Ouagadougou, d’un atelier sur la revue de sa SNDD. Dans ce cadre intervient l’Institue de l’énergie et de l’environnement des pays francophonie (OIF). En effet, celle-ci a entre autres missions, de contribuer à l’élaboration des SNDD dans les pays en développement de la Francophonie.

Ainsi l’IEPF appuie-t-il et accompagne-t-il les pays dans leurs processus de développement. Il est soutenu dans sa tâche par des partenaires techniques et financiers intervenant dans les stratégies nationales de développement durable tels que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Selon la directrice de l’IEPP, Fatimata Dia Touré, la revue par les pairs de la SNDD du Burkina Faso, une première dans un pays francophonie en développement, va permettre d’améliorer le potentiel existant en matière d’exercice de planification économique et sociale.

Les séminaristes, a-t-elle ajouté, travailleront sur le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) qui prend en compte les questions environnementales « Un acquis a été mis à profit et valorisé pour éviter de réinventer la roue », a soutenu Mme Touré parlant de ce document. Les pairs venus de la Guinée, du Togo, de Madagascar, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, de la France, du Québec et du Canada examineront le contenu et le processus de mise en œuvre du CNLP faisant office de SNDD. Ils analyseront également pendant les trois jours de travaux, son suivi et ses indicateurs.

« L’objectif de la revue n’est pas de réaliser une évolution des performances des pays », a indiqué le ministre délégué à l’Agriculture, Issaka Maïga. Il est ressorti de ses propos que le Burkina Faso attend de cet atelier des échanges gracieux avec ses partenaires et collaborateurs, et la formulation de recommandations pertinentes permettant d’accroître ses performances dans la mise en œuvre des différents plans et stratégies de sa SNDD. Les stratégies nationales de développement durable ont été recommandées par l’Organisation des Nations unies (ONU) à ses pays membres, en 1992.

L’organisation internationale a relevé la nécessité de prendre des décisions clés au niveau de chaque pays, décisions prises de concert avec d’autres parties, afin que les programmes de développement soient abordés de façon méthodique, donc stratégique, sous une meilleure efficacité. Le sommet de Johannesburg en Afrique du Sud en 2002 a également établi l’importance de l’élaboration des SNDD et invité tous les pays du monde à les opérer. Le Burkina Faso s’est donc exécuté, à l’instar de nombreux autres pays, en 2002. C’est ainsi qu’en 2001, il a procédé à une relecture de son CSLP pour en faire la charpente de la SNDD.

Séraphine SOME (serasome@yahoo.fr)

Sidwaya

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