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IVes UACO : La presse africaine face aux défis de financement

Publié le vendredi 30 novembre 2007 à 13h03min

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Edouard Ouédraogo, parrain des UACO 2007La IVe édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a ouvert ses portes, le jeudi 29 novembre 2007 à Ouagadougou, sous le haut patronage du Premier ministre Tertius Zongo et la présidence d’honneur de Edouard Ouédraogo, fondateur de l’Observateur Paalga, premier journal privé burkinabè. Ces assises se pencheront sur la problématique de financement des entreprises de presse en Afrique.

Les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) 2007 réunissent 150 participants autour du thème “Le financement de l’entreprise de presse africaine privée ou publique : enjeux et perspectives”, du 28 novembre au 1er décembre 2007. La cérémonie d’ouverture a eu lieu, jeudi 29 novembre 2007 sous le haut patronage du Premier ministre burkinabè Tertius Zongo. Une cérémonie d’ouverture riche en sonorités musicales avec en scène la troupe Kiswendsida et le ballet national.

De l’avis de la présidente du comité d’organisation, Aminata Ouédraogo/Bakayogo “les UACO sont un espace de partage, d’échanges, de critiques, d’enrichissement intellectuel (...)” Et d’ajouter que “plus que jamais l’information se trouve au carrefour de tous les intérêts stratégiques”. Le président d’honneur, Edouard Ouédraogo, directeur de publication de l’Observateur Paalga, doyen de la presse burkinabè s’est réjoui de l’inscription de son nom dans “la prestigieuse lignée des présidents d’honneur des Universités africaines de la communication de Ouagadougou”.

A travers le choix de sa personne, a-t-il dit, c’est “la reconnaissance de la mission de service public que, depuis les années 70, l’Observateur, à travers maintes vicissitudes, assume dans le cheminement démocratique du Burkina Faso”. Concernant le thème de la présente édition, M. Ouédraogo a affirmé qu’il est d’importance parce qu’il se penchera sur les réalités financières des entreprises de presse. “Il se trouve que ce nerf de la guerre, au lieu de se consolider d’année en année, épouse plutôt la pente glissante de la fragilisation en dépit des apparences de réussite que peuvent refléter tel ou tel titre,” a expliqué le directeur de publication de l’Observateur Paalga.

Il a souhaité que les UACO donnent aux acteurs de la communication un cadre propice de “ vivre diverses expériences, connaître les fortunes et les infortunes des responsables, des décideurs, mais surtout les modalités économiques de consolidation de la viabilité économique de la presse francophone d’Afrique”.

Pour ce faire, le programme de la rencontre comporte quinze communications. Elles seront présentées par des personnalités de premier plan de la communication. Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo, a rendu hommage aux initiateurs des UACO à savoir Mahamoudou Ouédraogo, Joseph Kahoun, Luc Adolphe Tiao...Il a aussi annoncé que la subvention de l’Etat aux médias passera à 250 millions F CFA. Il a souhaité que la présente édition des UACO puisse proposer des solutions aux problèmes de médias privés et publics qui doivent, selon lui, fonctionner comme des entreprises au regard de l’économie de marché. Avant d’ouvrir officiellement les UACO 2007, le ministre Savadogo a annoncé à l’assistance la création d’une direction générale des médias privés au sein de son département.

Alassane KERE


Hommage à un pionnier de la presse burkinabè

Les UACO 2007 rendent hommage à un pionnier de la presse burkinabè, le directeur de publication de l’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, un journaliste émérite, pétri d’expériences et de talents, il est le cofondateur en 1973 et directeur de publication du journal l’Obervateur Paalga, premier quotidien privé imprimé de l’Afrique de l’Ouest francophone.

Il fait autorité au niveau des hommes de médias pour son professionnalisme et est reconnu comme un farouche défenseur de la liberté d’expression. En 1995, il a d’ailleurs remporté le prix de la libre expression de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) dont il est le président de la section du Burkina.

Avant d’embrasser cette carrière de journaliste, Edouard Ouédraogo a enseigné les lettres modernes dans des lycées du Burkina Faso. Son choix pour être président d’honneur des IVes UACO est la reconnaissance de plus de 34 années de dévouement au service de l’information et de la culture.

(Source : UACO)

Sidwaya

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