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Industrialisation de l’Afrique : Les professionnels burkinabè en quête d’une industrie de pointe

Publié le mercredi 21 novembre 2007 à 18h13min

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Boureima Nana

A l’instar des autres pays d’Afrique, le Burkina Faso a célébré, mardi 20 novembre 2007, la XVIIIe Journée de l’industrialisation du continent. Une occasion saisie par les industriels burkinabè pour s’orienter vers des perspectives d’avenir...

Boureima Nana, président du Groupement profesionnel des industriels

"Technologie et innovation au service de l’industrie : investir dans le capital humain, c’est investir dans l’avenir".
C’est sous ce thème que les professionnels du secteur industriel ont commémoré, hier à Kossodo au siège des Grands moulins du Faso, la XVIIIe Journée de l’industrialisation de l’Afrique. Il s’agit de donner le ton sur l’orientation à donner aux actions à mener en vue d’asseoir définitivement un secteur productif, créateur d’emplois et des richesses.

Selon le président du Groupement professionnel des industriels, Boureima Nana, par ailleurs directeur général de Nana Industries, la présente célébration vise à encourager les industriels à aller de l’avant. "Aucun pays ne peut se développer sans industrie, voilà la raison pour laquelle cette journée a été et sera commémorée", a justifié l’administrateur général des Grands moulins du Faso. Pourtant, le tissu industriel est confronté aux coûts exorbitants des facteurs de production, à la fraude. L’industrie burkinabé, malgré son état embryonnaire avec une centaine d’unités industrielles, doit désormais gagner la bataille de la modernité.

Ce nouveau pari qui cadre avec les exigences de l’économie mondiale, ne peut être relever qu’à travers l’adoption des nouvelles technologies et la modification des facteurs de compétitivité. En fait, ces facteurs doivent reposer sur les compétences managériales, la maîtrise des technologies et les stratégies de partenariat, a rappelé le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat (MCPEA)
Pour Jean Claude Bicaba, une telle mutation offre des avantages comparatifs tangibles dans la mesure où le savoir-faire et l’innovation technologique supplantent ceux constitués essentiellement par les matières premières.

Plaidant pour une appropriation des mutations par les industries, M. Bicaba a déclaré que cela est un impératif de compétitivité face aux produits internationaux. C’est même "un enjeu de survie pour nos entreprises", a-t-il précisé. La présente journée qui se tient aux lendemains des états généraux de l’industrie tenus les 5 et 6 novembre 2007 va dans le sens de la poursuite de la concertation entre les acteurs en vue de trouver des remèdes aux obstacles qui freinent la compétitivité du tissu industriel.

S. Nadoun COULIBALY

Sidwaya

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