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Gourvernance démocratique : Pour une participation active de la société civile

Publié le mardi 1er juin 2004 à 06h54min

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Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un petit déjeuner de presse samedi 29 mai 2004 à Ouagadougou. La rencontre avec les journalistes visait à restituer les résultats du projet de suivi des recommandations du forum tenu à Bobo-Dioulasso en décembre 2002.

A Bobo-Dioulasso du 19 au 21 décembre 2002, le forum national de la société civile, organisé dans le cadre de l’étude sur les compétences et les potentialités des organisations de la société a accouché de plusieurs recommandations. La rencontre du samedi dernier visait à restituer le travail concocté par deux cents organisations sous la conduite du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Bobo-Dioulasso devait aboutir à quatre résultats à savoir :

La validation de la collecte des données sur les organisations de la société civile en vue de l’établissement d’un répertoire automatisé ; la validation du diagnostic sur les compétences et les potentialités des organisations de la société civile recensées.

La validation des mécanismes de concertation et de réseautage entre les différentes composantes de la cellule et enfin la mise en place des CACUS des organisations de la société civile sur les questions essentielles du développement. "Le document édité et diffusé sur les résultats du forum de Bobo-Dioulasso a été bien accueilli au Burkina et ailleurs’’ a reconnu M. Augustin Loada. C’est un document de référence pour la société civile. C’est en cela que le comité national de code de bonne conduite des organisations de la société civile dirigé par le pasteur Yaméogo, Mme Marie Louise Nignan et du magistrat Kassoum Kambou a été mis en place. Ainsi donc, au-delà de former les leaders des CACUS sur le travail parlementaire et la communication au sein des organisations de la société civile tenue en décembre 2003 à Ouagadougou le comité a tenu une rencontre le samedi 22 mai dernier.

Mais l’un des éléments qui a suscité une attention particulière, c’est bien le boycott de l’atelier de validation sur la chefferie traditionnelle tenue le 20 mai dernier. A ce sujet, le professeur Loada a reconnu qu’il y a eu une violation des règles de bienveillances dans l’approche des responsables du PNUD. C’est ce qui a conduit à cet état de fait. Encore que l’on n’est pas encore arrivé à définir concrètement la place de la chefferie traditionnelle dans le tissu social. Dans tous les cas, au Burkina Faso on ne saurait gouverner sans cette frange de la société. Tout devrait concourir au renforcement de l’Etat de droit, à la participation citoyenne et au renforcement de la capacité de la société civile.

Enfin et à l’orée des prochaines élections, le CGD attend apporter, sa pierre à la consolidation d’une démocratie apaisée au Burkina Faso.

Lassina SAWADOGO

L’Hebdo

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