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Exposition au CCF/GM : Connaître les réalités du coton africain

Publié le jeudi 8 novembre 2007 à 12h29min

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Le Centre culturel français Georges-Méliès accueille jusqu’au au 21 novembre 2007 une exposition sur le coton africain en particulier celui burkinabè.

"Le coton, fil des temps, des marchés et des cultures" ; ainsi se formule le thème de l’exposition sur le coton africain au Centre culturel français Georges-Mélies (CCF/GM). Le menu de cette présentation du coton au public initiée par le centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en collaboration avec le ministère français des Affaires étrangères, est composé de créations vestimentaires.
Pour le président des exposants, cette présentation au public de leurs créations est une contribution à la lutte pour la valorisation du coton en Afrique.

Des tenues, des tissus décoratifs réalisés en bogolan, en batik, des vêtements en bandes tissées, sont quelques produits dérivés du coton et exposés à la rotonde du CCF/GM. 
Les exposants sont issus de la Coopérative des teinturières et teinturiers du Kadiogo. D’après le président de la coopérative, Habib Coulibaly, cette exposition est une contribution à la valorisation du coton, surtout à sa transformation en produit fini. Matière première indispensable pour la survie économique de plusieurs pays africains "le coton, à en croire le document du CCF, ne confère plus de revenus suffisants aux producteurs africains". Cela à cause de la chute du prix de vente du coton sur le marché international.
Une dépréciation du coton africain liée aux subventions accordées par le pays développés à leurs cotonculteurs. Au point de faire dire à Erick Orsenna, auteur de "Voyage au pays du coton" (selon le CCF) que "il y a une obligation de résultat à sauver la culture cotonnière en Afrique". Au-delà de la promotion du coton africain, cette exposition se veut aussi une sensibilisation du public burkinabè aux problèmes de la mondialisation.

Alassane KERE

Sidwaya

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