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Mouvement de protestation à l’ONATEL : Les syndicats affichent leur ras-le-bol

Publié le vendredi 26 octobre 2007 à 07h02min

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Les agents de l’Office national des télécommunications du Burkina (ONATEL) sous l’égide du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) ont protesté, ce jeudi 25 octobre 2007, contre la lenteur de l’examen de leurs revendications soumises à la direction générale.

La cour de la direction générale de l’Office national des télécommunications (ONATEL) du Burkina a été, le jeudi 25 octobre 2007 dans la matinée, le théâtre d’un mouvement de protestation organisé par le Syndicat national des télécommunications (SYNATEL).
Le mouvement de protestation a débuté aux environs de 7h 30 par un rassemblement des agents devant les bureaux de l’administration. Ils avaient pour "objet, selon Valentin Boukari Sawadogo, secrétaire général de SYNATEL, de dénoncer le long temps mis pour examiner les préoccupations des agents qui ont été soumises à la direction générale en début d’année".

Toujours de l’avis de M. Sawadogo, la protestation était prévue pour se dérouler sur l’ensemble du territoire national. Les manifestants réclament une correction des incohérences de la grille salariale dont des études avaient déjà été réalisées depuis 2003 et devraient normalement connaître une application dès la fin de l’année 2006. Pour une raison de la privatisation de la société, ces mesures n’ont pas été appliquées car "les autorités du pays n’ont pas voulu mettre les repreneurs de l’ONATEL devant le fait accompli", explique M. Sawadogo.

Mais cela fait un an que l’actuelle direction générale a pris les commandes de la société et jusqu’à présent, "rien n’a été fait pour satisfaire nos revendications", regrette le SG du SYNATEL.
Aussi, les manifestants réclament une plus grande implication des cadres de l’ONATEL dans la gestion de la société.
Du côté de l’administration, on justifie la lenteur dans l’examen des revendications des travailleurs par les grands chantiers de la société.
Les autorités administratives jugent que 10 mois (1er janvier 2007, reprise de l’ONATEL par Macoc Télécom) sont insuffisants pour examiner et satisfaire tous les besoins du service, d’autant plus que l’ONATEL doit entrer en bourse en 2008.

Téwendé Dayama, chef du département communication institutionnelle et relations publiques de l’ONATEL, a reconnu que "les problèmes soulevés par les syndicalistes sont réels et l’administration travaille à les résoudre". Il a aussi, appelé les travailleurs à plus de compréhension car "avec le temps, leurs revendications seront satisfaites".
En vue de trouver un terrain d’entente, des rencontres entre les deux parties sont prévues pour les 26 et 27 octobre 2007. Une autre avec le directeur des ressources humaines est prévue pour le 6 novembre 2007. Vivement que les concertations aboutissent à des résultats probants pour que l’ONATEL se porte toujours bien au grand bonheur des burkinabè.

Jacques Théodore BALIMA
(Stagiaire)

Sidwaya

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