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Collecte des eaux de pluies : Une alternative aux zones à problème d’eau

Publié le jeudi 25 octobre 2007 à 06h49min

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Le Centre d’expertise de collecte des eaux de pluie (CECEP), regroupement l’ONG "Water Aid-Burkina Faso" et le Centre régional pour l’eau potable et assainissement (CREPA), organisent du 23 au 26 octobre 2007 à Ouagadougou, un atelier régional sur la collecte des eaux de pluies.

Le Centre d’expertise de collecte des eaux de pluie (CECEP) veut résoudre le problème de l’eau dans les zones où cette denrée s’avère rare. A son initiative, un atelier régional réunit du 23 au 26 octobre 2007, à Ouagadougou, des experts venus du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso sur "la collecte des eaux de pluie".

Cette rencontre permet des échanges directs entre les structures et les pays sur la préoccupation et à un partage d’expériences et d’expertises acquises. Les participants de trois pays vont évaluer la campagne (2007) écoulée : les leçons à tirer, les meilleures pratiques, les opportunités, etc. Toute chose qui va permettre d’initier le cycle de projet de l’an 2008. Le CECEP est constitué des représentations nationales de l’ONG britannique "Water Aid" et du Centre régional pour l’eau potable et l’assainissement (CREPA). Il a été mis en place par le réseau de mise en œuvre et de collecte des eaux de pluie (CEP) au Burkina Faso.

De l’avis du représentant de "Water Aid-Burkina Faso", Yéréfolo Mallé, la CEP est une ancienne technique que les spécialistes cherchent à améliorer : "c’est une technique simple et peu coûteuse développée dans les zones où l’accès à l’eau potable est pénible". En effet, par cette technique, l’eau de pluie peut être collectée à partir du toit des écoles et d’autres bâtiments communautaires publics ou privés pour être conservée. Une autre procédure consiste selon les spécialistes, à dévier la trajectoire de l’eau de surface autour des puits pour renouveler les réserves de la nappe phréatique (nappe d’eau située à l’intérieur du sol et alimentant des sources).

Les techniques peuvent assurer la disponibilité de l’eau pendant une année entière. Pour le directeur général des ressources en eau, Francis D. Bougaïré, le stress hydrique au Burkina Faso s’expliquerait par plusieurs facteurs dont la pluviométrie courte, la mauvaise répartition défavorables. Ainsi, il a salué l’action conjuguée des partenaires tels que Water Aid, "un des acteurs les plus actifs sur le terrain".

Au Burkina Faso, le programme CEP a débuté en février 2006 avec la formation de sept (7) organisations pour l’exécution des projets-pilotes de collecte des eaux de pluie. La phase-pilote a permis la construction de 55 réservoirs de stockage des eaux de pluie d’une capacité totale de 566 m3 pour approvisionner au moins 1 280 personnes en eau de bonne qualité.

Alban KINI

Sidwaya

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