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Conseil économique et social : nouvelle présidence, nouveaux chantiers

Publié le mardi 11 novembre 2003 à 08h03min

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M. Thomas Sanon, nouveau président du Conseil économique et social a été officiellement installé, lundi 10 novembre 2003 par le président du Faso, M. Blaise Compaoré.

Cette cérémonie d’installation a coïncidé avec l’ouverture de la première session ordinaire 2003 de l’institution dont le thème est : "évaluation de la politique nationale des nouvelles technologies de l’information et de la communication, état des lieux et perspectives".

"Sous le signe de la continuité et dans l’esprit d’une plus grande visibilité", voilà comment le nouveau président du CES, M. Thomas Sanon entend placer son mandat. M. Sanon dit vouloir continuer l’œuvre de ses prédécesseurs. Situé à l’interface des pouvoirs publics et des citoyens, le CES est investi d’une double mission. Il a d’abord pour vocation de conseiller le gouvernement par ses études, avis et recommandations. Ensuite il doit assurer au profit de l’Etat républicain une fonction de veille et de conception en menant des activités de créativité et d’anticipation et en engageant sur les différentes problématiques du développement une véritable réflexion prospective.

Cela veut dire que la tâche ne sera pas de tout repos pour le nouveau locataire du CES, en ce sens que dans la nouvelle dynamique de l’institution, la consolidation de la démocratie, la bonne gouvernance, les défis que pose la mondialisation pour ne citer que ceux-là constituent des pistes de réflexion qui doivent être menées. Et comme pour dire qu’il y a beaucoup à faire dans cette institution, l’installation du nouveau président coïncide avec l’ouverture de la première session ordinaire de l’année au cours de laquelle des réflexions sur la politique nationale des NTIC seront menées.

Trois semaines durant, les quatre vingt dix membres du CES mettront en commun leurs compétences pour faire l’état des lieux de cette politique nationale et tracer des perpectives.

En effet, bien que des efforts aient été consentis au cours des dernières années dans le domaine des nouvelles technologies au Burkina, force est de reconnaître que d’autres domaines restent encore inexplorés de même que l’accès de ces technologies est encore limité.

La présente session qui s’est ouverte sera un cadre d’interpellation, d’interrogations prospectives et de propositions fondées sur l’observation analytique des enjeux politiques, économiques et sociaux des NTIC. Outre, le thème de la première session qui est d’actualité, le nouveau président du CES compte au cours de son mandat effleurer d’autres chantiers qui sont récurrents. Il s’agit de la question de la jeunesse, de l’emploi ; du financement, du développement de la pauvreté et des exclusions sociales. Comme le président du Faso, M. Blaise Comparé l’a si bien dit : "en raison de la nature de ses missions, de la richesse de sa composition et de ses règles de fonctionnement démocratiques, le Conseil économique et social peut et doit jouer un rôle encore plus déterminant dans l’avènement d’une société de participation et de solidarité dans notre pays".

Solidarité tous azimuts

La tâche s’annonce difficile pour les membres du CES au regard de l’immensité des défis et de la taille des enjeux qui marquent en ce moment le destin du monde (effets pervers de la mondialisation, croissance accrue de la pauvreté...). Difficile et non impossible, lorsqu’on a derrière soi des hommes et des femmes engagés et mobilisés pour la même cause. Cette mobilisation, a été perceptible en cette matinée du lundi 10 novembre au siège de l’UEMOA.

Des délégations venues de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont témoigné leur solidarité à la défense d’un intérêt commun : la cohésion sociale et l’intégration sous-régionale. Ainsi plus de 800 personnes sont venues de la région de l’Ouest et plusieurs autres personnalités ont également foulé le sol burkinabè. Ce sont le président de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique, M. Raphiou Toukourou, les présidents des CES de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Mali, accompagnés de fortes délégations.

Vivement que cette solidarité manifeste continue pour la concrétisation effective de l’intégration sous-régionale.

A. Verlaine KABORE


Audiences présidentielles

Blaise Compaoré reçoit les présidents de CES

Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré a reçu le 10 novembre 2003, cinq présidents de Conseil économique et social (CES). Ils sont allés le remercier pour l’accueil et solliciter des conseils pour la bonne marche de leurs institutions.

Présents à Ouagadougou dans le cadre de l’installation de leur homologue du Burkina, Thomas Sanou, les présidents des CES du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Gabon et du Burkina ont rendu une visite de courtoisie au président Compaoré. Cette visite a été une opportunité pour la délégation conduite par le Béninois Rafiou Takourou, de remercier le chef de l’Etat pour l’accueil qui leur a été réservé. Elle a par ailleurs sollicité des conseils auprès de Blaise Compaoré pour le bon fonctionnement individuel de CES et surtout de l’Union des conseils économiques et sociaux, institutions similaires d’Afrique dont Rafiou Takourou en a la charge.

Pour l’instant, l’Afrique compte une quinzaine de CES, un nombre que le président Takourou souhaite voir agrandi dans les prochains mois pour le bonheur des populations.

En marge de cette audience commune, le président du Faso a reçu en privé, M. Laurent Dona Fologo, premier responsable du CES de Côte d’Ivoire. Ce tête-à-tête qui a duré près d’une heure avait pour objet la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002.

"Le couple Côte d’Ivoire-Burkina Faso est un couple auquel le divorce est interdit", déclare Laurent Dona Fologo. C’est pourquoi il a demandé au président Blaise Compaoré de s’impliquer davantage dans la recherche de la paix en Côte d’ivoire. "Nous sommes liés par la géographie, nous sommes liés par l’histoire, liés par l’économie et nous devons être conscients des intérêts de nos populations", a estimé M. Fologo. Pour cette raison, il a exhorté le chef de l’Etat burkinabè à aider la Côte d’Ivoire à sortir de l’impasse. Laurent Dona Fologo qui se dit disciple de feu Félix Houphouët Boigny pense avoir reçu une "oreille attentive et positive" à la présidence du Faso. Il reste persuadé qu’un coup de main du président Compaoré pourra aider son pays à aller vers le chemin de la paix.

Enok KINDO
Audiences présidentielles

Blaise Compaoré reçoit les présidents de CES

Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré a reçu le 10 novembre 2003, cinq présidents de Conseil économique et social (CES). Ils sont allés le remercier pour l’accueil et solliciter des conseils pour la bonne marche de leurs institutions.

Présents à Ouagadougou dans le cadre de l’installation de leur homologue du Burkina, Thomas Sanou, les présidents des CES du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Gabon et du Burkina ont rendu une visite de courtoisie au président Compaoré. Cette visite a été une opportunité pour la délégation conduite par le Béninois Rafiou Takourou, de remercier le chef de l’Etat pour l’accueil qui leur a été réservé. Elle a par ailleurs sollicité des conseils auprès de Blaise Compaoré pour le bon fonctionnement individuel de CES et surtout de l’Union des conseils économiques et sociaux, institutions similaires d’Afrique dont Rafiou Takourou en a la charge.

Pour l’instant, l’Afrique compte une quinzaine de CES, un nombre que le président Takourou souhaite voir agrandi dans les prochains mois pour le bonheur des populations.

En marge de cette audience commune, le président du Faso a reçu en privé, M. Laurent Dona Fologo, premier responsable du CES de Côte d’Ivoire. Ce tête-à-tête qui a duré près d’une heure avait pour objet la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002.

"Le couple Côte d’Ivoire-Burkina Faso est un couple auquel le divorce est interdit", déclare Laurent Dona Fologo. C’est pourquoi il a demandé au président Blaise Compaoré de s’impliquer davantage dans la recherche de la paix en Côte d’ivoire. "Nous sommes liés par la géographie, nous sommes liés par l’histoire, liés par l’économie et nous devons être conscients des intérêts de nos populations", a estimé M. Fologo. Pour cette raison, il a exhorté le chef de l’Etat burkinabè à aider la Côte d’Ivoire à sortir de l’impasse. Laurent Dona Fologo qui se dit disciple de feu Félix Houphouët Boigny pense avoir reçu une "oreille attentive et positive" à la présidence du Faso. Il reste persuadé qu’un coup de main du président Compaoré pourra aider son pays à aller vers le chemin de la paix.

Enok KINDO
Sidwaya

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