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20 ans de renaissance démocratique au Burkina Faso avec Blaise Compaoré : Démocratie et développement, questions d’actualité en Afrique

Publié le lundi 22 octobre 2007 à 07h25min

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Dans le cadre du xxe anniversaire de la renaissance démocratique au Burkina Faso, s’est tenu du 13 au 16 octobre dernier, un colloque sur le Thème « Démocratie et développement en Afrique ». L’ouverture de ce colloque qui a réuni trois jours durant les participants (personnalités politiques, chercheurs, hommes et femmes de sciences) venus d’Afrique d’Europe, d’Asie, d’Amérique Latine a été présidée par le président Blaise Compaoré.

La démocratie est un système dans lequel l’ensemble de la société peut participer à tous les niveaux, au processus de prise de décision et en exercer le contrôle. Elle est un système capable de corriger ses propres dysfonctionnements tout en assurant la promotion d’un système de valeurs favorisant la tolérance, le respect de l’autre, le pluralisme, l’équilibre et le dialogue entre les forces sociales. L’Afrique peut-elle se développer sans ce système qui appelle la participation de toutes les composantes de la société ?

Développement et démocratie sont intimement liés d’où la pertinence du thème de ce colloque initié par le Président du Faso. Il se veut une contribution à la relance du débat sur le devenir des Etats africains dans le contexte de la mondialisation. Et ce fût un cadre pour les participants d’échanger et de partager leur réflexion sur la question. Pour le délégué des participants M. Jean-Paul Ngoupandé ancien Premier ministre de Centrafrique et président du parti de l’Unité nationale, les différents pays d’Afrique souffrent à quelques exceptions près, des mêmes maux, des mêmes déficits et le bout du tunnel est encore loin si l’on considère les cadences de développement qui rythment la marche du continent. Jean-Paul Ngoupandé a, à cette occasion, salué les efforts de Blaise Compaoré dans son rôle de facilitation et de médiation dans la sous-région et en Afrique.

Se prononçant sur la démocratie, M. Jean-Paul Ngoupandé dira qu’elle n’est pas une fin en soi mais un système tirant sa légitimité et sa capacité à répondre aux aspirations des peuples. Quant à l’initiateur de ce colloque, le président Blaise Compaoré, l’organisation de ce colloque répond au souhait d’offrir une tribune de libre expression démocratique, ouverte à tous ceux que la situation actuelle de l’Afrique interpelle comme acteurs du débat d’idées et de la confrontation des choix stratégiques pour l’avenir du continent. Le thème du présent colloque, indique-t-il, nous invite à un examen approfondi des modalités d’évolution de nos Etats et de nos sociétés vers des formes accomplies, garantissant à chacun les conditions d’un épanouissement politique et économique.

Durant trois jours, les 500 participants venus des quatre coins du monde ont échangé au tour de plus d’une dizaine de communications. C’est le Premier ministre burkinabè Tertius Zongo qui a ouvert le bal des communications. Une communication axée sur 3 points et qui lui a permis de présenter les résultats encourageants du Burkina durant ces deux décennies de renaissance démocratique. Les participants ont également eu droit à une communication livrée par Cheik Modibo Diarra sur « Technologies de l’information et de la communication et développement en Afrique » et bien d’autres thèmes qui ont permis aux participants d’échanger et de partager leurs expériences. La démocratie reste la voie qui favorise la participation de tous au développement. Et les participants au colloque de Ouagadougou à travers une déclaration dite déclaration de Ouagadougou appellent les Etats africains à s’engager dans une démarche solidaire et dynamique en vue de la renaissance de l’Afrique.

A cet effet, ils ont sollicité que le président Blaise Compaoré soit leur porte-parole auprès de la commission de l’Union Africaine afin que ce consensus soit traduit en résolution et adopté au prochain sommet des Chefs d’Etat. A travers une recommandation, ils ont également souhaité l’institutionnalisation du colloque. Notons que ce colloque a enregistré une intervention du président du Brésil Luiz Inacio Lula Da Silva.

Roger W. NANA

Sidwaya

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