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PCRV : Cet hydre camouflé

Publié le mercredi 10 octobre 2007 à 07h06min

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Halidou Ouédraogo reste un acteur central de la scène politico - médiatique de notre pays. Malgré sa santé moyenne, celle-ci a-t-il dit s’améliore de jour en jour et Dieu merci, il conserve une place à part. Les pouvoirs qu’il a assumés au sein de la société et son parcours plaident sans doute pour cela.

Interrogé récemment par une confrère sur son appartenance ou non au fameux et fumeux parti communiste révolutionnaire voltaïque (sic) plus connu sous le « sobriquet » PCRV, il a botté en touche. On le savait sans lire cet entretien. Aussi loin que notre mémoire puisse nous ramener dans le temps, le désormais ex-patron du « pays réel » a toujours esquivé cette question. Dans la plupart des cas, il a choisi de parler des analyses pertinentes, des écrits éclairés de ce qu’il convient d’appeler la nébuleuse du capharnaüm des partis politiques voltaïques, oh sacrilège burkinabè…

Est-ce si difficile de dire un petit oui ou un petit non ? La vérité se trouve certainement dans l’objectif avoué des gens de ce parti, si tant est qu’il possède des gens, de réussir eux aussi un jour ou l’autre leur révolution. Inutile alors de dire qu’avec la démocratie, ils ne trouvent pas leur compte et prient certainement même si semble-t-il les communistes ont Dieu en aversion, que les conditions objectives finissent par être réunies.

Avec les nombreux écrits qui inondent la presse annonçant l’imminence de catastrophes sur les plans politique, économique, social, nul doute que ces conditions propres au prisme de ces tenants de l’art de se faire peur sont proches. Sortiront alors au grand jour, ces pcrvistes qui malgré leurs thèses valables et éclairées refusent de se mesurer au suffrage universel. Comme quoi l’Afrique est et restera sans cesse un cas atypique. Reste à savoir s’il faut s’en réjouir ou s’en inquiéter ?
Vaste programme s’il en est !

Souleymane KONE

L’Hebdo

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