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Lutte contre la pauvreté : La société civile veut être mieux impliquée

Publié le vendredi 5 octobre 2007 à 07h52min

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Le Réseau foncier (RF), le Réseau de veille sur la commercialisation des céréales (RVCC), le Cadre de concertation des ONG et associations sur l’eau potable et l’assainissement (CCEPA) et la Fédération nationale des artisans du Burkina (FENA) ont organisé, mardi 2 octobre 2007, un atelier conjoint de restitution des résultats d’une enquête sur les indicateurs relatifs au niveau de pauvreté au Burkina Faso.

Initiée en 2006, selon Daniel Thiéba consultant et membre du RF, l’enquête a porté sur l’assainissement et l’eau potable, le foncier rural, la commercialisation des céréales, l’artisanat et la formation professionnelle.

Il a poursuivi en déclarant que les associations et organisations de la société civile que sont le RF, le RVCC, le CCEPA et la FENA veulent, à travers ces études, apporter leur contribution à la lutte contre la pauvreté. “ Cette contribution consiste pour nous à attirer l’attention du gouvernement sur le fait qu’il faut passer de l’accent sur les activités à l’accent sur les résultats, c’est-à-dire ne plus seulement mettre l’accent sur ce que le gouvernement fait, mais aussi démontrer les résultats ”, devait-il dire.

L’atelier de Bobo-Dioulasso a été organisé à l’intention des directeurs et conseillers régionaux des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Les indicateurs formulés par les enquêteurs ont porté sur la satisfaction des populations par rapport aux services offerts par l’administration publique et les projets et programmes, le niveau d’usage effectif des services offerts, les effets et impacts des services selon la perception et les priorités des populations.

L’objectif de l’atelier était d’apporter des informations “ désagrégées ” par région, de contribuer à l’amélioration des indicateurs de suivi par l’Etat par examen de ceux proposés par les Organisations de la société civile (OSC), de proposer un mécanisme d’échange et de communication entre conseils régionaux et réseaux d’OSC et d’orienter les OSC sur les évaluations à faire en vue de déboucher sur des recommandations à même de mieux orienter les décideurs au plan national et régional.

A la suite de cet atelier, les organisateurs souhaitent avoir des rencontres avec les départements ministériels concernés afin de leur présenter les résultats de leurs enquêtes. “ Nous voulons pouvoir dire au gouvernement : voici les indicateurs que nous estimons pertinents pour mesurer et suivre l’efficacité des politiques et programmes nationaux de développement ”. Ils ont aussi souhaité une plus grande implication de la société civile et du secteur privé dans les mécanismes de suivi-évaluation au niveau national.

Clarisse HEMA

Sidwaya

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