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Relations entre opérateurs économiques : Des arbitres et des médiateurs pour gérer les litiges

Publié le mardi 25 septembre 2007 à 08h05min

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Lazare Soré

CAMCO*, c’est le Centre d’arbitrage et de médiation de Ouagadougou (CAMCO) dont la mission est, entre autres, de mettre en œuvre des modes alternatifs de règlement des litiges au profit des opérateurs économiques, des commerçants, des travailleurs, des collectivités locales et des autres acteurs de la société civile, nationaux et non nationaux.

Le lancement officiel des activités de ce Centre, créé sur initiative de la Chambre de commerce, d’industrie et d’Artisanat du Burkina (CCIA-B), a eu lieu, le lundi 24 septembre 2007, dans la matinée à Ouagadougou

Pour porter les objectifs du nouveau Centre au public, la CCIA-B a fait appel à la troupe de l’Espoir d’Hyppolite Ouangrawa dit M’ba Boanga. Ce dernier, vêtu d’une tenue d’arbitre de football, sifflet sur les lèves et s’apprêtant à enfourcher sa vieille moto CAMICO, entendait se faire recruter au CAMCO.

Confusion de termes et de structures, notre juge du rectangle vert pour se faire respecter, au passage, par son épouse agaçante et tenace, distribuera des cartons jaunes et rouges. Il a fallu la bienveillance de responsables (comédiens de la sa troupe) pour lui expliquer que sa CAMICO n’est pas CAMCO et les fonctions d’arbitre de football n’avaient également pas de similitudes avec celles du nouveau Centre, objet de la présente inauguration.

Le président du Conseil d’administration (PCA) de ladite structure, Lazare Soré, donnera davantage de précisions sur cet outil qui va contribuer à améliorer l’environnement juridique et judiciaire dans notre pays, à travers le renforcement de la confiance entre les opérateurs économiques burkinabè et leurs partenaires étrangers ainsi que le désengorgement des juridictions étatiques. Pour lui, il s’agit d’une innovation majeure qui va apporter sa contribution à l’assainissement et à la sécurisation des milieux d’affaires en offrant un cadre de règlement de leurs litiges.

Une résolution des contentieux qui sera marquée par la discrétion, la confidentialité, la rapidité dans le traitement des dossiers ; la souplesse, la simplicité de la procédure et la possibilité offerte aux parties de choisir librement le droit et la procédure applicables ; le libre choix des arbitres ou des médiateurs conciliateurs ; le coût raisonnable de la gestion des litiges ; la possibilité d’exécuter les sentences du CAMCO à l’étranger par le biais de l’exequatur, etc.

Le Centre, créé le 11 janvier 2OO5 par décision du Bureau consulaire, a déjà enrôlé, au dire de Lazare Soré, plusieurs demandes d’arbitrage et rendu des sentences. Il a donc appelé les opérateurs économiques à faire leur cet outil, prenant en compte les préoccupations du monde des affaires et celles de l’administration publique. Il a témoigné sa gratitude aux différents partenaires dont l’appui a permis au Centre de partir sur le bon pied.

Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou, a indiqué que le succès du Centre dépendra de la qualité des délibérations et de recherche de compromis acceptables par les parties.

A l’occasion, il a salué les efforts de ses devanciers, en l’occurrence Boureima Badini et Benoît Ouattara, respectivement anciens ministres de la Justice et du Commerce, pour l’aboutissement heureux du CAMCO qui est situé dans le prolongement de la Chambre de commerce et de la Maison de l’entreprise.

Au cours de la cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire de Hamadé Ouédraogo, directeur général de la CCIA-B, décédé récemment.

Cyr Payim Ouédraogo

* A ne pas confondre avec la mobylette CAMICO, qui fit jadis la fierté de nombreux Burkinabè, en matière de moyen de déplacement.

L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 28 septembre 2007 à 19:49, par Opérateur économique En réponse à : > Relations entre opérateurs économiques : Des arbitres et des médiateurs pour gérer les litiges

    je demande tout simplement de voir avec l’etat malien les immenses qauntités d’or qui sont bloquées à laéroport de senou bamako pour aucune raison.
    les gens de la douane et surtout un type appelé KOUAté qui est au service de la douane malienne à l’aéroport de senou bamako bloque les cargots administrativement. il dit aux clients de partir et l’or va vous suivre. les gens partent chez eux, mais l’or reste chez ce kouaté. on l’appel pour voir ce qui se passe il ne répond pas . les clients redescendent au mali (les pauvres : les clients) chez ce monsieur et sans gène il demande 25000 euros pour laisser partir cette marchandise, alors que les droits de douanes sont payés de A à Z et avec preuves.
    la manière qu’il utilise c’est prendre la LTA (lettre de transport aérien) et il met un numéro erroné de la compagnie de transport. et comme ça la compagnie de transport aérien ne reçoit rien comme marchandise. et ça reste dans les entrepôts de la douane de l’aéroport de senou bamako mali.
    je ne suis pa la seule personne qui est tombé dans ce piège. je crois qu’il y a autres personnes, malheureusement.
    je me demande si le mali est un pays de loi ou non ? les gens de l’etat font une mafia pour escroquerer les gens.
    ceci ne sert en aucune façon l’economie maliènne. car si l’or reste bloqué, l’argent ne va pas être injecté dans l’economie malienne. et c’est du vrai argent, ça se chiffire à des millions de dollards americains.
    et comment le mali poura t il progresser s’il n’y a pas de liquidité dans son economie ?
    je demande rapidement d’aller voir ce qui se passe à la douane de mali et de rendre aux gens leurs marchandises. et là j’espere que ce message soit lu par un haut responsable jaloux vis à vis de la dignité de son pays.
    merci

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