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Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

Publié le samedi 22 septembre 2007 à 06h37min

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Natacha Zongo

Natacha Zongo, autrefois employée par une compagnie aérienne en France, résume sa mésaventure. Elle a été licenciée en prévenant seulement les autorités de son pays, le Burkina Faso, des risques qui planent sur une société nationale. Loin d’en vouloir à ses compatriotes qui l’ont trahie, elle s’investit actuellement, dit-elle, dans « La promotion de la culture burkinabè » à travers le journal « Star hebdo » qu’elle a créé en janvier 2007.

Sidwaya (S). : Qu’est-ce qui explique votre retour au pays alors que vous étiez employée par une compagnie aérienne en France ?

Natacha Zongo (N. Z.) : Après des études en tourisme et hôtellerie à Ouagadougou, j’ai travaillé en effet dans une compagnie aérienne en France. J’étais responsable de la
destination Burkina Faso. Dans sa politique de développement, ladite compagnie a entrepris de s’implanter dans la sous-région ouest africaine. J’ai tout de suite compris que des compagnies comme Air Burkina qui constitue une fierté nationale allaient souffrir d’une telle concurrence. Ainsi, j’ai adressé un courrier aux plus hautes autorités du pays pour les informer de la menace qui plane sur la compagnie nationale. J’ai fait observer dans mon courrier qu’une faillite d’Air Burkina pourrait signifier des tensions au plan social et un manque à gagner pour l’Etat en termes de taxes et de fiscalité.

Aussi, pour un pays enclavé comme le nôtre, l’existence d’une compagnie aérienne constitue une bouffée d’oxygène.
Mon courrier (que je voulais confidentiel) a été remis au ministère concerné pour mesures à prendre. Malheureusement pour moi, un des premiers responsables de ce ministère a trahi la confidentialité en remettant une copie de ma lettre à mon employeur. J’ai été alors licenciée. En voulant aider mon pays, je me suis retrouvée dans la rue. J’ai été trahie. Cependant, je n’ai pas gardé rancune, je n’ai pas tourné le dos à mon pays. Le Burkina Faso, malgré tout, reste ma patrie. Je suis là pour apporter ma pierre à la construction du pays. J’ai eu des opportunités d’aller travailler ailleurs comme par exemple au Congo Brazzaville avec un frère du président de ce pays, pour la création d’une compagnie aérienne. Mais mon amour, mon attachement au Burkina Faso est très grand. Voilà pourquoi je suis là. Le Burkina Faso, c’est chez moi.

S. : De quoi vivez-vous maintenant ?

N.Z. : Depuis janvier 2007, j’ai créé un journal appelé « Star hebdo » pour m’investir dans la promotion de la culture de mon pays. Ayant travaillé dans une compagnie aérienne, mais aussi avec des agences de voyages, j’ai pu me rendre compte que le Burkina Faso n’est pas connu à travers le monde. Parfois, on est obligé d’expliquer que le pays est situé à côté de la Côte d’Ivoire ou dans la même région que le Sénégal ou le Mali. Or, notre pays regorge d’énormes potentialités touristiques. Mais, si nous ne leur donnons pas de la visibilité, personne ne viendra les découvrir. J’ai été à la base de la création d’un circuit touristique appelé « Le pays gourounsi » pour le compte de la compagnie où je travaillais. En ce moment, un peu partout en Europe, beaucoup d’agences proposent ce circuit aux voyageurs. Pour en arriver là, j’ai dû séjourner pendant quelques temps chez les Gourounsi. J’ai même travaillé sous la pluie dans le pays gourounsi, pour mieux présenter ce circuit touristique. A cette occasion, j’ai moi-même découvert des aspects de ce pays que j’ignorais, étant donné que je ne suis pas née ici.

S. : Faites-vous d’autres choses en dehors du journal que vous avez créé ?

N.Z. : En plus de mon journal, je fais parfois des consultations pour des compagnies aériennes. C’est le milieu que je connais le mieux. Dans l’avenir, je compte m’y investir pleinement. J’ai un projet dans ce sens. En attendant, je travaille à consolider mon journal.

S. : Avez-vous, de la part des autorités du pays, une quelconque aide étant donné qu’elles sont plus ou moins responsables de votre licenciement ?

N.Z. : Non ! De la part des autorités du pays, je n’ai rien reçu. J’ai appris que le chef de l’Etat aurait donné des instructions pour qu’on fasse quelque chose pour m’aider à consolider mon journal. Mais je n’ai rien reçu jusque-là. Je remercie cependant la première Dame qui nous a crédibilisé en nous accordant une interview exclusive à notre journal...

S. : Air Burkina a-t-elle été sensible à vos déboires ?

N.Z. : J’ai été reçu par un haut responsable de Air Burkina qui voulait savoir sous quelle forme la compagnie pourrait me venir en aide.
J’ai suggéré que la compagnie achète 2000 exemplaires de mon journal à chaque parution pour le distribuer à ses passagers.
Cela fera la promotion du Burkina Faso mais aussi, me permettra de vivre dignement. En février 2007, Air Burkina a acheté une demi-page de mon journal pour une insertion.
Puis, plus rien. Les promesses de me recontacter sont restées lettres mortes.

S. : Votre journal étant d’obédience culturelle, quelle analyse faites-vous du show biz au Burkina Faso ?

N.Z. : Le show biz dans notre pays est en train de prendre de l’ampleur. Avec des évènements tels que les « Kundé d’or », la musique burkinabè a fait un grand bon en avant ces dernières années. Mais là encore, je trouve qu’on ne fait pas la part belle aux artistes burkinabè. La plupart du temps, les têtes d’affiche sont des artistes étrangers. Il faut revoir cet aspect des choses. On peut organiser une très belle édition des « Kundé », rien qu’avec des artistes locaux. Aussi, je préfère que le Kundé d’or récompense un artiste qui fait véritablement de la musique burkinabè en terme de sonorité, de rythme, de danse...
Le show biz burkinabè n’est pas très différent de ce qu’on voit ailleurs. C’est un milieu où il y a beaucoup de torpilleurs, de l’hypocrisie, de la tromperie, de la mauvaise foi. Le milieu gagnerait à se professionnaliser davantage. Je ne fais pas partie du show biz, même si je travaille pour des gens de ce milieu.

S. : Avec autant de projets et d’occupations, vous reste-t-il du temps pour vivre comme les filles de votre âge ?

N.Z. : Mes occupations ne me laissent pas du temps pour autre chose. J’assume de lourdes responsabilités. J’ai un personnel à qui je dois payer un salaire à chaque fin de mois. Je dois courir de gauche à droite pour convaincre des annonceurs pour le journal. Toute mon énergie est consacrée au travail. Je ne peux donc pas me permettre d’aller perdre mon temps dans des maquis. Et puis, j’ai une image à défendre. Je consacre mon temps à mon journal. C’est mon gagne-pain. A longueur de journée, je pense au prochain numéro, aux impôts, aux clients...
Avec le temps, je me suis rendu compte que le Burkinabè ne sait pas aider son frère ou sa sœur.

Pour mon journal, j’ai frappé à plusieurs portes. Mais c’est surtout auprès des étrangers ou des sociétés étrangères implantées dans notre pays que j’ai pu obtenir du soutien. Mais je ne désespère pas. Un jour viendra où les choses iront mieux, après bien sûr, une prise de conscience collective. Mais en attendant, je remercie le public burkinabè, les lecteurs de mon journal, les annonceurs... tous ceux qui m’ont fait confiance et qui me soutiennent comme ils peuvent. On peut entreprendre et réussir de grandes choses dans notre pays, malgré les difficultés. Il ne faut surtout pas désespérer. A l’endroit des jeunes filles, je leur conseille de se battre, d’apprendre à compter sur elles-mêmes, d’avoir confiance en elle. La vie est un combat. Et celui qui refuse de se battre ne peut prospérer.

Interview réalisée par Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA (Rabankhi@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 septembre 2007 à 12:18, par Madou En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Bonjour Cyriaque

    Pourrais-je avoir les coordonnées de la respnsable du journal "Star-Bebdo", Mlle Natacha Zongo

    Merci d’avance

  • Le 22 septembre 2007 à 23:40 En réponse à : incroyable

    trahir son employeur et puis pleurer ...
    au moins j’ai beaucoup rigolé

    • Le 23 septembre 2007 à 19:34 En réponse à : > incroyable

      Trahir son employeur pour des intérêts vitaux économiques de son pays, rien de plus patriotique. Vous pouvez continuer à rigoler mais s’il fallait le refaire, je suis convaincu que Natacha le re-fera. Ne vous en déplaise !!! Un admirateur de Natacha. cette fille est vraiment intègre.

      • Le 23 septembre 2007 à 23:43 En réponse à : > incroyable

        je n’ai jamais entendu qqc aussi nul que ca. mais maintenant j’ai une idée pourqoui au burkina rien ne marche. pourqoui pas aussi trahir son employeur pour le bonheur de la famille ? ou le bonheur de soi-même ? pourqoui pas aussi être voleur ? c’est si simple de se faire des avantages par des moyens immoral, pour ne pas dire criminel. alors un francais qui fait ainsi au burkina, il est patriote ? et l’allemand qui travaille en amérique, il peut trahir son entreprise ?

        etc.

        mon dieu, depuis des années je n’ai pas entendu des choses aussi ridicules que cet article et les commentaires. burkina faso - y a toujours qqc pour rigoler ...

        • Le 29 septembre 2007 à 13:34 En réponse à : > incroyable

          Vous n’avez toujours pas compris qu’il s’agit de rapport de force même en matière économique. Si je pouvais personnellement vous courber dans mon champ, par la force, pour cultiver mon mil, je l’aurai fait sans aucun ménagement ni d’état d’âme.
          Cette fille a choisi de protéger son pays contre son employeur. C’est un acte que des gens frileux comme vous ne pouviez comprendre et encore moins conceptualiser ou même imaginer. Et l’on (vous) s’étonne (ez) que le Burkina ne se développe pas. Voyez que l’on peut vous retourner la balle. C’est vous qui êtes dans l’erreur. Et dire que vous ne vous rendez pas compte de cette évidence. Vous êtes tout autant pardonné car

  • Le 23 septembre 2007 à 00:07 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Bonjour Natacha,

    Grand bravo à toi pour ton abnégation et ton courage légendaire. Je me souviens encore de tes prouesses et, surtout, de ta grande disponibilité vis-à-vis de nos frères et soeur burkinabé. Je te demande de conserver cet aspect de ta personnalité et de minimiser les autres aspect car c’est dans l’adversité que l’on prospère. Bon courage à toi sous les nouvelles couleurs de "star hebdo". Me Kéré, France.

    • Le 24 septembre 2007 à 11:27, par L.T.O. En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

      Bonjour,
      Mlle Zongo, j’ai beaucoup apprecié votre initiative de création de journal et je vous souhaite bon vent. Quand même, avec toute ma sensibilité et ma solidarité,il est clair que les motifs de votre licenciement sont loin d’être à votre honneur:vous avez en effet trahi l’esprit de confidentilité qui vous liait à votre employeur, je ne dirai pas ’traitre’ mais soyez un peu moins zélée dans votre vie surtout que les langues longues comme celui qui vous a vendu à votre employeur pillulent partout. Vous avez de l’énergie mais soyez plus prudente à l’avenir, cela n’enlève rien à vos valeurs patriotiques.Bon courage pour la suite de vos combats quoique à votre place j’eviterai de prendre de l’aide des autorités car après vous leur serez redevable, de facto difficilement intègre dans votre metier. L.T.O.

  • Le 24 septembre 2007 à 14:01 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Bonjour,
    Arrêtons de radoter. Il ne s’agit pas d’aimer ou non cette jeune dame. Il s’agit de clauses contractuelles. Les informations dont un agent a connaissance dans l’exercice de son emploi sont des infos confidentielles. La société qui employait cette dame peut le faire parce qu’elle fait un chiffre d’affaires. Une société a donc intérêt à se séparer de gens comme elle, qui ébruitent ses infos stratégiques. Et à cette allure, je doute qu’une autre société veuille recruter une personne pareille. Et entre nous, Air Burkina n’a de burkinabé que le nom. C’est une société privée avec des capitaux extérieurs. Arrêtons-nous d’être naïfs. On se doit d’être loyal à l’entreprise qui vous emploie. Et dame Zongo doit s’estimer heureuse qu’on l’ait juste licenciée. On aurait pu la poursuivre en justice.
    Bonne journée !

    • Le 25 septembre 2007 à 00:42 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

      Je suis tout a fait d’accord avec vous !

    • Le 25 septembre 2007 à 13:23, par bil En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

      Je pense que ton employeur a eu raison de te licencier. C’est dommage mais chaque service a son reglement interieur et Natacha ne devrait pas donner des informations du service à une autre personne sans l’accord de ses superieurs. Il s’agit d’une trahison et elle travaille a scier la branche sur laquelle elle set assise. Qui sait si elle ne voulait pas être recompensée par un poste à Air Burkina pour cette sale besogne. Il y a des agents formés pour faire ce genre de travail (services de renseignements). Je te souhaite du courage dans tes entreprises ; evite de raconter cela dans les journaux parce ce que cela n’est pas du patriotisme et pourrait te fermer beaucoup de portes.

    • Le 25 septembre 2007 à 14:24 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

      Bonjour !
      Pour ma part, je suis d’avis avec le premier intervenant qui estime que cela est une trahison pour son ancien employeur. La question que je me pose cependant est ce que cette trahison était absolument nécessaire par patritisme ?
      OUI, si cette compagnie avait des ambitions et pratiques non conforme aux règles du pays et cela en vallait la peine car il ne faut pas laissez des voyou venir détruire notre économie par des pratique malsaines ;
      Et NON, si elle avait des ambitions et pratiques saines pour ouvrir la vrai concurrence dans ce domaine du transport. Dans le cas de cette deuxième hypothèse, j’estime par contre que Mlle ZONGO a plus tôt trahit le peuple BURKINABE et même l’ETAT car rien de plus interressant pour une concurrence ; car la concurrence engendre : accessibilité à moins coût, donc augmentation du volume et donc plus de recette fiscale, emploie etc. Je donne pour exemple le cas de la téléphonie mobile où la concurence véritablement developé le secteur. C’est vrai qu’avec l’arrivée de Telecel et Celtel, on ne vendait pas chère la peau de Telmob mais aujourd’hui c’est au grand bonheur du client et de l’état.

    • Le 6 octobre 2007 à 11:10 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

      Très belle analyse. La déontologie consiste a ne pas divulguer des informations qu’une personne peut avoir dans l’execice de ses fonctions.Ce que mlle Zongo n’a pas compris . Ce que Zongo a fait peut laisser penser qu’elle est une taupe. Celui qui l’a trahit est peut etre aussi un agent commis a ce travail c’est a dire détecter les taupes et les dénoncer. Un adage dit que toutes les vérites ne sont pas bonnes à dire. Surtout si on ne sait pas à qui on a à faire.
      Je t’encourage dans ton journal mais soit à l’avenir plus raisonable et plus discrète car c’est la vie qui nous la recommande.

  • Le 25 septembre 2007 à 21:19, par us En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    c avec bcp daprehension q j parcourais linterv de dame natacha,pcq la conaisant jetais sur kel alait tou cracher...japrecie tt otan les differents intervants mais a natacha je dirais de ne pas considere q tous ceux ki vont o makis c pour perdre ler tps sinon yorait plus de makis et la suite tu la conais...ten prendre o kunde de la sorte excuz moi mais c tres maladroit de ta part pqc le chauvinisme ne saurait etre culturel o dela de laspect culturel d 7 ceremonie ya le business derriere et je vois pas les organisateurs depenser 1milion pour la salle,2 pour la sono et la rentabilise rien kavec les artistes de chez nous,soyons onet il nya pa encore de tete daffihe ds notre cher burkina et le fait dinviter les otres de chez ns permet osi a nos artistes de donner le meiller deux mem et datteindre ces stars la lis plutot lintrw de amety meria bel analyse les mots justes les 1 ap les otres...sache q patriote=martyr et surtout reveil toi chaq avec les fables de la fontaine et dis toi q les promesse nengage q ceux ki les croient,du courage a tous ds no activites.us

  • Le 26 septembre 2007 à 19:52 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Mlle Natacha à mon avis est une fille trop naîve et pas suffisamment intelligente pour se rendre compte que Air Burkina n’a de national que son nom. Et même s’il s’agissait d’une entreprise nationale, ce n’est pas du patriotisme que de trahir sa société. La trahison sous toutes ses formes est à proscrire. Et puis elle pense peut être que si sa société voulais s’installer au BF elle n’aurait pas réussit peut être ?

  • Le 29 septembre 2007 à 18:57, par N’mawey En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    En tant que Burkinabe, si vous travaillez dans une entrepise de fabrication d’armes qui envisage essayer ses armes au burkina, allez-vous alerter votre pays par patriotisme ou allez-vous vous taire par confidentialite ? Peut-etre Natacha, en redigeant sa correpsondance n’a pas pense au mot trahir, mais plutot au mot sauver ou proteger. Mais son geste a ete lourd de consequence : elle a ete congediee.

    Une chose est sure, sa naivete professionnelle dans le monde economique/ business ne lui a pas permis de voir que ces memes gens qui l’ont embauchee, sont les memes qui gerent air burkina. Son geste a ete une arme fatale a elle-meme d’abord et ensuite a l’economie burkinabe en ce sens qu’il (ce geste) atomise la concurrence, favorise le monopole du transport aerien, donc agonise les consommateurs Burkinabes (que sont les voyageurs) dans ledit domaine.

    Si la compagnie air Burkina n’etait pas vraiment que de nom, je crois que Natacha serait embauchee par cette meme compagnie pour son geste a son endroit. Cela n’a pas ete possible parce qu’elle (la compagnie) craint que Natacha fasse la meme chose a elle avec d’autres compagnies de la place. Cette situation se voit comme le "trahiseur" trahi, car celui qui a renvoye la correpsondance a l’ex-employeur de Natacha a aussi trahi(sauve ?) Nata Z. What goes around comes back around.

    Il me semble, en constat general, que Nata n’aime pas la concurrence car en parlant aussi des Kundes, elle prefere ne pas avoir des artists internationaux ; ce qui n’est ni bien pour nos artirts, ni bien pour le kunde, ni bien pour le show-biz et par endroit ni bien pour la culture burkinabe que Nata tente pourtant de promouvoir. C’est pas drole !!!

    J’apprecie quand-meme tes idees de develeppement et de promotion de la culture Burkinabe. Beaucoup de gens me parlent de star Hebdo et je croisque tu prends deja un bon elan. Tu le merites en tant que battante. Pour terminer, evite de parler de cette mesavanture aux gens, surtout pas publiquement comme sur le net ou sur les ondes. Bon courage.

    N’Mawey

  • Le 1er octobre 2007 à 13:11, par Alfa Ibrahima Touré En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Natacha, je sais que tu ne baisse jamais les bras. Puisse Dieu te donner la force de continuer ton combat. La gestion d’un journal culturel s’avère encore compliquée dans un pays comme le BF mais connaissant ton abnegation, je ne doute pas que là aussi tu puisse t’en sortir.
    Big up à toi et once again, keep on figthing.

  • Le 3 octobre 2007 à 23:39, par Tintin le Grand En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Bonjour à tous les lecteurs de ce site.

    Au fait, cette jeune femme a été victime de sa naïveté car elle ne s’est pas rendue compte que son acte peut aussi être considérer comme une trahison comme l’a fait cet employé du ministère qui a fait une copie de sa lettre à son employeur.

    Il faut donc étudier de long en large le sens de son geste pour la comprendre. Dommage que chez nous en Afrique, nous nous sommes toujours vendus. C’est de la nature de certaines personnes avides d’argent.

    Je l’exorte donc au courage et à l’abnégation afin de poursuivre sa lutte pour son journal.

    Je ne vais surtout pas la féliciter parce que sa lutte n’a fait que commencer et qu’elle ne baisse surtout pas les bras et surtout que Le Tout Puissant l’assiste quotidiennement.

    Qu’elle laisse de côté tout acte de vengeance et qu’elle ignore totalement cet agent indélicat. Qui a but boira. Il le fera donc ailleurs et à d’autres personnes plus importantes que Natacha et il finira où ses semblables terminent leur vie.

    Bon vent à STAR HEBDO et du courage à Natacha.

    PS : Qu’elle essaie surtout de suivre les conseils de maître Kéré en déposant son titre pour un brevet car nous sommes dans un monde tordu. Que d’autres minables ne guettent le bon moment pour la la dépouiller.

  • Le 6 octobre 2007 à 16:07 En réponse à : > Natacha Zongo, fondatrice du journal « Star hebdo » : « Je me suis retrouvée dans la rue en voulant aider mon pays »

    Natacha Zongo est victime de ses propres turpitudes et elle veut se les faire prévaloire. Elle ne s’est pas occupée du travail pour lequel elle a été embauchée et voilà les conéquences. C’ est de bonne guèrre si elle a été virée de la compagnie

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