L’objectif était de réfléchir et de dégager des propositions à présenter au président Sarkozy dans le cadre de la relecture de la politique France-Afrique. Le président de la convention régionale de l’UNDD, Marcellin Yaméogo, après avoir souhaité la bienvenue aux différentes délégations, a souhaité que la rencontre soit critique et fructueuse afin que les propositions qui en seront dégagées contribuent à asseoir une bonne politique entre la France et l’Afrique.

Le vice-président de l’UNDD, Amadou Dabo,pour sa part, a indiqué qu’il avait été mandaté par le bureau national pour échanger avec les militants du Centre-Ouest et recueillir leurs propositions dans le cadre de la relecture de la politique France- Afrique. A l’en croire, ces propositions seront remises à l’ambassadeur de la France au Burkina qui se chargera de les transmettre au président Nicolas Sarkozy.

Dans leurs interventions, les secrétaires provincial et communal de l’UNDD, Athanase Yaméogo et Adama Ouédraogo, ont fait savoir que le président Sarkozy n’avait pas tenu parole. Car les discours qu’il a prononcés à Cotonou, au Bénin, et à Dakar, au Sénégal, sont contradictoires. Pour eux, le discours de Dakar donne à réfléchir. "A travers son discours de Dakar, le président français n’a pas marqué sa détermination à rompre avec la politique d’hier, la politique bananière", en témoignent, ont-ils dit, les actes qui ont suivi, notamment le fait de recevoir certains présidents africains qualifiés de dictateurs.

Pour Athanase Yaméogo , le président français n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de l’Afrique. C’est pourquoi il faut, renchérit-il, profiter de cette opportunité pour faire des propositions pertinentes afin que le président Sarkozy rectifie le tir. La nouvelle politique de la France, selon les responsables de l’UNDD, doit tendre à rompre avec le bilatéralisme.

Par Dabadi ZOUMBARA

Le Pays