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Crédit rural et africole : Un puissant tracteur dénommé AFRACA

Publié le mardi 18 septembre 2007 à 07h06min

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L’atelier sous-régional de l’AFRACA (l’Association africaine de crédit rural et agricole) a ouvert ses portes hier dans la salle de conférences d’Azalaï Hôtel Indépendance de Ouagadougou. Cette rencontre des membres de la partie ouest- africaine francophone (Wacrat1) a pour thème « Innovations financières pour relever les défis de la finance rurale ».

C’est sans grand protocole que les organisateurs ont déroulé le fil du programme de l’atelier de la partie Afrique occidentale francophone de l’Association africaine de crédit rural et agricole (AFRACA). Cela n’était pas étonnant, puisque même celui qui présidait la cérémonie officielle d’ouverture, Noël Kaboré, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, sur dans un terrain très connu.

Lui qui a été pendant quatre ans, soit durant deux mandats successifs, le président de la structure (AFRACA), qui a invité aujourd’hui son ministère. Si fait que les différents intervenants étaient presque à tu et à toi, ne faisaient pas beaucoup dans la langue de bois et tenaient des propos plus improvisés qu’écrits sur papier A4.

C’est le principal hôte de la manifestation, la Fédération des caisses populaires du Burkina (FCPB), qui a ouvert le bal des discours à travers son directeur général, Daouda Sawadogo.

Lui ont succédé au prétoire Mary Nandazi, secrétaire générale de l’AFRACA, Arfang B. Daffe, président de WACRAT1, et Léonce Koné, président de l’AFRACA. Enfin, à tout seigneur tout honneur, l’invité VIP, le suivant, directeur du grand argentier du Burkina, a prononcé la formule consacrée, qui commence de la manière suivante : « Au nom du ministre de l’Economie et des Finances, je déclare ouvert... ».

Créée en 1977, l’AFRACA regroupe des banques centrales, commerciales ou agricoles, des institutions de microfinance et des programmes nationaux qui sont impliqués dans le financement du développement agricole en Afrique. Son principal objectif est d’encourager les structures bancaires à financer plus de projets dans le domaine rural et agricole.

Objectif très noble et d’une grande sagesse car, comme l’a fait remarquer Léonce Koné, responsable de la BACB et président de l’AFRACA, « on ne peut se désintéresser des 4/5 de la population que constitue le monde rural ». Pour résumer, la mission au sens large de l’association est d’améliorer l’environnement de la finance rurale par la mise en œuvre d’un cadre réglementaire approprié qui permette aux institutions financières d’être viables et d’accroître leur réseau, d’améliorer l’offre de services financiers et de vulgariser les pratiques novatrices.

Pour réaliser cette mission, l’AFRACA a su introduire avec succès des produits financiers différents et adaptés à ses différents membres. Ces produits ont pu être développés par des actions de recherche, des forums d’échange et de diffusion sur les expériences réussies.

Pendant trois jours, les participants, venus de 10 pays (Mali, Niger, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, République démocratique du Congo, Burundi, Kenya et Cameroun), plancheront sur des sujets parmi lesquels, la gestion optimale des coûts dans l’offre des services financiers aux populations les plus démunis, la gestion des risques dans le financement de la clientèle à bas revenus, les approches innovantes pour offrir des services financiers de qualité à la clientèle rurale, etc.

Il y a également au programme des visites de terrain et des moments de détente comme l’escapade au Centre artisanal de Ouagadougou ; pour boucler en toute beauté la rencontre, une soirée de gala a été organisée.

Issa K. Barry

L’Observateur

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