Accompagné notamment du conseiller à l’unité stratégie du siège, Jan Ubels et de la directrice nationale de la SNV au Burkina, Adizatou Yacouba Ousseini, Dirk Elsen a visité des réalisations qui bénéficient du soutien de son organisation et discuté avec certains de ses partenaires.

Le 5 septembre, M. Dirk a rencontré les responsables de la Société burkinabé des fibres textiles (SOFITEX) à Bobo-Dioulasso. L’entretien du directeur général de la SNV a eu lieu avec une équipe de la SOFITEX dirigée par le directeur du développement et de la production cotonnière, Georges Yaméogo. Au cours des échanges, celui-ci a sollicité l’aide de la SNV pour augmenter la productivité par hectare.

“L’aspect intéressant que j’ai pu noter, c’est que la SOFITEX a décidé de cibler son intervention sur la gestion et l’exploitation alors qu’avant, cette intervention était ciblée sur l’appui technique”, a relevé M. Dirk. Il estime qu’en tant qu’organisation de développement, la SNV travaille déjà dans ce domaine et que : “Si on se donne la main, on peut appuyer conséquemment les organisations de producteurs pour qu’elles puissent accroître leur productivité”.

Cela sera sans doute bénéfique pour cette filière en pleine crise depuis quelques années.
En dehors de la SOFITEX, le directeur général de la SNV a rencontré à Orodara les unions provinciales des producteurs de coton du Kénédougou et des Banwa Les échanges ont, entres autres, porté sur l’organisation de la filière coton, son impact sur le développement, le rôle des producteurs et des organisations d’appui, l’impact de l’appui conseil pratiqué par la SNV, ses liens avec les autres acteurs de la filière. M. Drik s’est également rendu à Bérégadougou dans la province de la Comoé où il a rencontré l’association Wouol très active dans les filières mangue et anarcade. “J’ai été très impressionné par ce que j’y ai vu ”, a dit le directeur général de la SNV.

En effet, a-t-il déclaré “Là-bas, on réalise déjà un projet de valeur ajoutée énorme avec les mangues séchées et l’anarcade et on arrive à exécuter un processus de transformation dans des conditions très impressionnantes permettant l’exportation des mangues et des noix de cajou”. Pour lui, “c’est de cette façon qu’on arrive à mettre en place des agro-industries et d’ajouter plus de valeur qu’avant aux produits”. Il a donc instruit ses collaborateurs burkinabé à s’inspirer de ce “bel exemple” pour le dupliquer ailleurs au Burkina et dans la sous-région.

Après Bobo-Dioulasso, le directeur général de la SNV et sa suite se sont rendus à Boromo où ils ont eu une rencontre avec la mairie les services techniques et les membres de l’organisation ACE-RECI/Laboratoire citoyenneté. Il a été question de la collaboration entre ces structures dans la commune de Boromo.

Les résultats de l’étude sur l’état et le contexte de la fourniture des semis publics dans la commune de Boromo, les actions et perspective de cette étude ont été les points des débats. La visite du directeur général de la SNV s’achève aujourd’hui à Ouagadougou par des rencontres avec des structures gouvernementales, d’institutions étrangères et non étatiques et des acteurs du développement local autour des problématiques et défis actuels du développement.

Il faut noter que la SNV a été créée en 1965 aux Pays Bas. Elle a son siège à La Haye (Pays Bas) et est active dans 30 pays en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et dans les Balkans. Sa mission est “la promotion d’une société où toutes les personnes jouissent de la liberté de poursuivre leur propre développement”.

Urbain KABORE

Sidwaya